A    B    C    D    E    F    G    H    I    J    K    L    M    N    O    P    R    S    T    V    Y    Z
A
ACCIDENTS :
Aucune maladie ne fait autant de victimes chez l’enfant que les accidents. Important rôle de la prévention vis-à-vis des traumatismes domestiques (chutes, brûlures, intoxications), du sport et des accidents de la route. Accidents de « trotteur » d’importance croissante.
Les produits ménagers et médicaments sont le plus souvent inaccessibles… sauf au moment de leur utilisation où a lieu la plupart des accidents.

à suivre : Voir corps étranger

ACNÉ :
N’est pas due à un manque d’hygiène, et ne justifie pas de régime alimentaire particulier. Attention au soleil, qui améliore initialement puis aggrave. Il existe des traitements efficaces mais contraignants. Il faut en parler, expliquer et avoir un suivi régulier des traitements proposés. Une simple acné ne nécessite qu'une consultation auprès de votre pédiatre favori. En cas de complications, je vous adresserai auprès d'un dermatologue.
Voir aussi :

ADÉNOPATHIES ( = GANGLIONS ) :
Tout lemonde a des ganglions dans divers endroits du corps. Lors d’une infection, les ganglions qui «drainent» le territoire infecté vont grossir. Il est donc normal d’avoir des ganglions dans le cou lors de rhinopharyngite, otite ou angine, au niveau de l’aine en cas de plaie sur une jambe, etc. Ces ganglions peuvent mettre plusieurs semaines pour disparaître. Si le ganglion est volumineux, s'il fait mal il ne faut pas hésiter à consulter.
Certaines infections peuvent toucher les ganglions de plusieurs territoires (rubéole, mononucléose par exemple) mais il n’ y a rien à faire (c’est viral !)
Lors d’une griffure par un chaton, il est fréquent de voir un gros ganglion apparaître au niveau du territoire concerné par la griffure (c’est la « maladie des griffes du chat »).

AERATEUR TRANS-TYMPANIQUE :
Appelé parfois "yoyo".
C'est un petit tube qui traverse le tympan et qui permet à l'oreille moyenne d' être bien aérée (la caisse du tympan, c'est l'équivalent de la caisse du tambour, la peau du tambour représentant le tympan). Normalement cette aération se fait par la trompe d'Eustache (petit conduit entre l'oreille moyenne et le nez) qui peut être obstruée par de grosses végétations (ou contaminée par des microbes que les végétations portent de façon chronique).
Cette opération, peu douloureuse, est indiquée quand l'enfant a, durant plusieurs mois, des sérosités dans son oreille moyenne (otite séreuse)(voir ce terme) qui pourraient compromettre son audition.
Le plus souvent les otites séreuses guérissent spontanément, parfois en plusieurs mois, et il ne faut pas se précipiter à instaurer un traitement. En cas de gêne auditive, surtout chez un enfant qui a des problèmes de langage, la pose d'aérateurs est le traitement de référence. On peut, avant d'envisager cette petite intervention, proposer des traitements médicamenteux dont l'efficacité est plus discutable.
La pose d'aérateur est contraignante pour un enfant qui fait de la natation ...


ALIMENTATION :
- Voir à Erreurs alimentaires
, Anorexie et à Allaitement maternel.
- Voir Voir le dossier alimentation
- Voir diversification alimentaire en 2011

ALLAITEMENT MATERNEL :
A promouvoir en permanence, en parler pendant la grossesse, voire avant la conception (80 % d’allaitement dans certains pays, moins de la moitié en France. Cultiver un environnement favorable peut augmenter la prévalence et la durée. Irremplaçable pour la santé de l'enfant…
Nourrir l’enfant à la demande de façon exclusive les 6 premiers mois, poursuivre jusqu’à 6 mois ou 1 an si possible en association à d’autres aliments. Ne pourra jamais être imité par l’industrie. Il contient par exemple des lymphocytes et des anticorps humains spécifiques : c’est un lait " vivant ".

Penser aux Vitamines K et D.
La quantité peut être insuffisante, jamais la qualité. La production de lait est déterminée par la fréquence des tétées et la succion du bébé. Pas de consignes strictes d’alimentation pour la mère qui allaite.
Voir le dossier

ALLERGIE :
Voir dossier

AMBLYOPIE = DIMINUTION DE L’ACUITÉ VISUELLE :
Unilatérale : la rechercher sous forme de jeu, en cachant un œil puis l'autre dès 9 mois-1an.
Bilatérale : doit être suspectée devant tout comportement visuel inhabituel : ne suit pas des yeux, se heurte souvent, est maladroit.
Tout enfant ayant des antécédents familiaux de strabisme ou de trouble de la réfraction (myopie, astigmtie, hypermétropie) devrait avoir un examen ophtalmo complet (étude de la réfraction sous cycloplégique) avant l’âge de 1 an.


ANGINE :
L’angine est une inflammation douloureuse de la gorge, et en particulier des amygdales. Il n'y a pas d'angine sans mal de gorge ... La plupart des angines sont d’origine virale, mais certaines sont dues à un streptocoque qui était responsable de complications graves comme le rhumatisme articulaire aigu (c’est devenu très rare). Il existe désormais des tests, que tout médecin doit demander, gratuitement et en quelques secondes, à l' Assurance Maladie et que l’on doit faire au cabinet pour savoir s’il s’agit d’une angine à streptocoque qui nécessite un traitement antibiotique. Tout enfant de plus de 3 ans ayant mal à la gorge devrait avoir ce test. Pour les moins de 3 ans, il n'est pas recommandé de le faire et il ne faut pas le traiter par antibiotique. L'antibiotique recommandé pour les angines est l'amoxicilline. Ne donnez rien d'autre avant de me demander mon avis.




ANGIOME :
Il faut faire la différence entre
• Les angiomes plans
Ce sont des "tâches de vin". Ils existent le plus souvent dès la naissance, trés fréquents au niveau du front (entre les sourcils), les paupières, l'occiput (en haut de la nuque) et disparaissent en quelques mois (ceux situés derrière la nuque peuvent persister toute la vie, cachés par les cheveux).
Certaines autres localisations pourront faire discuter d'un avis auprès d'un dermatologue. Il existe actuellement des traitements par lasers, souvent efficaces. Il faut mesurer le risque de séquelles disgrâcieux éventuels du traitement par rapport à ceux de l'angiome lui-même.
• Les "fraises" (hémangiomes = angiomes en relief, "tubéreux", ou "immatures")
Il n'apparaissent, le plus souvent, que quelques semaines après la naissance. Ils grossissent durant les premières semaines, parfois inesthétiques, puis vont se stabiliser, blanchir et disparaître en quelques années (4 à 5 ans parfois). Il n'y a rien à faire (sauf dans de rares cas).
Il existe un nouveau traitement médicamenteux très efficace pour traiter ces angiomes importants et dysgracieux.

ANOREXIE :
à venir


ANTALGIQUE :
Médicament contre la douleur.
On décrit 3 niveaux de puissance croissante. Chez l’enfant, ce seront
Niveau 1 : aspirine, paracétamol (Efferalgan, Doliprane), ibuprofène (Advil, Nureflex)
Niveau 2 : codéine (Codenfan, Dafalgan Codéine, Codoliprane), nalbuphine (Nubain), tramadol (Topalgic, Contramal)
Niveau 3 : morphine et dérivés.
Il ne faut pas en avoir peur et ne pas hésiter à changer de niveau (même de la morphine !) si l'enfant a mal.
En 2013 la codéine vient d'être contre-indiquée pour les enfants de moins de 12 ans.

ANTIBIOTIQUES :
Médicaments "salvateurs", qui peuvent parfois faire ou défaire la réputation d'un médecin par leur prescription... ou non-prescription.
Les virus ne se traitent pas par antibiotique (mettriez-vous du super dans votre voitue diesel pour qu'elle aille plus vite ?), même en ayant pour but d’éviter une surinfection.
Les principales indications d'un traitement antibiotique chez l'enfant sont rares. Il y a, bien sûr les infections parfois graves (méningites, infections de l'os ou des articulations...), des infections moins graves, mais qui pourraient le devenir ( infections des poumons authentifiées par une radio, des infections urinaires confirmées par un examen en laboratoire, des otites purulentes chez le moins de 2 ans). La majorité des infections courantes ne se traitent pas par des antibiotiques. Ce sont les rhinopharyngites, les otites avec un tympan rouge, les bronchites, les bronchioles, les laryngites et la majorité des rhinosinusites.
Il existe des recommandations régulièrement mises à jour par les experts, qui malheureusement sont méconnues par de nombreux médecins.
Le non-respect de ces recommandations peut avoir de graves conséquences sur la santé à venir de votre enfant.


ANTIPYRÉTIQUE :
Médicament faisant baisser la fièvre (aspirine, paracétamol, ibuprofène).
Il n'a aucun intérêt si la fièvre ne s'accompagne pas d'inconfort (on ne traite pas le thermomètre mais l'enfant!).

ANTISEPTIQUE :
«Désinfectant» utilisé parfois sous forme de collyres, mais le plus souvent lors d’infections de la peau. Il semblerait qu'un lavage d'une plaie au savon de Marseille soit au moins aussi efficace que l'application d'antiseptique. Ils ont plus d'intérêt pour prévenir que pour guérir.
L’antiseptique de référence est la Chlorhexidine.

ANÉMIE :
L’anémie est due à un manque d’hémoglobine (contenue dans les globules rouges). Elle peut se traduire par une pâleur. Elle est le plus souvent due à un manque de fer. C’est pour cela que les aliments pour nourrissons (laits, farines) sont enrichis en fer. Ce manque de fer est un des problèmes majeurs de l'alimentation de l'enfant. Même avant que ce manque de fer ne se traduise par une anémie, il peut avoir des répercussions sur le développement de votre enfant : au niveau psychomoteur, mais aussi pour les risques infectieux. Intérêt des laits de croissance +++ et si votre enfant n'en consomme pas il lui faut 100 g de viande rouge par jour, ou 30 g de boudin, ou 60 g de foie ou 1 kg de lentilles ...

APPENDICITE :
L’appendicite : la crainte, de tous, devant des douleurs abdominales !
Classiquement l'enfant se plaint de douleurs aiguës dans le bas du ventre à droite, d'envie de vomir ou de vomissements, d'une fièvre peu élevée, parfois d'une boîterie.
Aucun examen ne permet d'affirmer le diagnostic ! le meilleur des examens est la palpation du ventre dans de bonnes conditions. La prise de sang, la radiographie ne peuvent qu'apporter des éléments contributifs (on n'opère pas un enfant qui a mal au ventre parce qu'il a des globules blancs augmentés).
Pourtant, au moindre doute, il est préférable d'opérer afin d'éviter des complications parfois graves. Ce n'est qu'après l'intervention et parfois qu' après avoir étudié l'appendice retiré que l'on pourra dire si, oui ou non, c'était l'appendicite.
Voir "douleurs andominales"

ASPIRINE :
Le plus ancien des médicaments utilisés pour « combattre » la fièvre et la douleur. Il n’a aucune supériorité vis à vis du paracétamol ou de l’ibuprofène, mais ses effets secondaires néfastes sont beaucoup plus importants. Formellement contre-indiqué en cas de grippe et de varicelle (réactions potentielles gravissimes), il n’est plus à utiliser.

ASTHME :
Voir dossier

AUDIO-VISUEL :
Invention utile et diabolique, quand utilisé avec excès!
- Danger des baladeurs et concerts rock pour l'audition : quelques dizaines de minutes suffisent à certains niveaux pour des dégâts auditifs irréversibles.
- Épilepsie et écrans : certains enfants y sont sensibles.
- Violence, sexe et enfant : l’influence sur le développement de l’enfant peut être néfaste.
- "addictions" aux jeux vidéo ou à l’ordinateur : certains y passent leurs jours et leurs nuits.
- Rôle de la télévision sur l’activité physique, l’alimentation de l’enfant et l’obésité.
- Problèmes de sociabilité.

Règle des 3-6-9-12 :
- pas de télévision avant 3 ans, avec discernement après 3 ans
- pas de console de jeu personnelle avant 6 ans, opur favoriser la créativité
- Internet accompagné à partir de 9 ans, pour préserver son enfant
- Internet seul à partir de 12 ans, avec prudence



Voir aussi :

AVION :
voir le sujet

B
BACTÉRIES :
Microbes responsables de diverses maladies accessibles à un traitement par les antibiotiques (certaines méningites, otites, pneumonies, infections urinaires etc…)
Elles font également partie de la flore de notre corps et le fait d’en retrouver dans différents prélèvements ne justifie pas forcément un traitement.
Voir le dossier infections

BAIGNADES :
Voici quelques recommandations que je partage.
baignades
Un petit bémol sur le port des lunettes qui ne fait pas l'unanimité auprès des ophtalmologues pédiatres :
soleil

BCG :
article en cours de mise à jour

BEBES SECOUÉS :
Secouer peut tuer ou handicaper vie.
Voir la campagne d'octobre 2005 dans la rubrique "Actu".
Bébés secoués

BIBERON :
Instrument sensé remplacer le sein de la maman...
- A éviter en cas d'allaitement maternel (la succion est différente et peut induire une mauvaise technique lors de la prise du sein).
- Non indispensable dans l'alimentation du nourrisson. Peut (et doit?) être remplacé par la tasse, verre ou autre.
- Essayer de sevrer le nourrisson du biberon pour éviter les petits déjeuners express. C'est pratique, le matin c'est la course; on donne un bib au bébé qui le prend tout seul, mais arrivé au CP "bébé" n'a pas appris à prendre un "vrai" petit déjeuner...
- Favorise les caries (par un mauvais rinçage des dents par la salive).
- Et jamais au coucher ou en milieu de nuit (voir "syndrome du biberon") sauf si vous désirez passer de longues heures chez le dentiste.

Voici les dernières recommandations de la très officielle AFSSA (octobre 2005)
Cliquez ici pour avoir le lien:AFSSA

A ne pas faire:

. Conserver un biberon à température ambiante plus d’une heure après sa préparation.
. Dépasser un délai d’une heure pour la consommation du biberon. Lorsque le biberon a été réchauffé, ce
délai est réduit à 30 minutes.
. Réchauffer le biberon en le laissant à température ambiante.
. Réchauffer le biberon à l’aide d’un four à micro-ondes.
. Utiliser de l’eau ayant subi une filtration ou un adoucissement, ou de l’eau embouteillée provenant d’une
bouteille ouverte et réfrigérée depuis plus de 24 heures.
. Dépasser une durée de conservation du lait de femme de plus de 48 heures au réfrigérateur à une
température inférieure ou égale à 4°C, et de plus de 4 mois au congélateur à - 18°C.

A ne pas oublier:

. Les préparations lactées sous forme de poudre ne sont pas stériles.
. L’eau de distribution publique (eau du robinet) peut être utilisée pour la préparation des biberons (vérifiez sur votre facture si votre eau est compatible).
. Le réfrigérateur doit comporter un compartiment dont la température est inférieure ou égale à 4°C.
. Un biberon peut être consommé par l’enfant à température ambiante.
. Dans la mesure du possible, le biberon doit être préparé juste avant sa consommation.
. Il n’y pas lieu de stériliser le biberon.


BOITERIE :
1) Sans fièvre : (ça va venir)
2) Avec fièvre : nécessite un examen en urgence, car peut être le signe d’une infection de l’os ou de l’articulation qui nécessite un traitement antibiotique urgent en perfusion (hospitalisation longue).

BRONCHIOLITE :
Infection d’origine virale, touchant l’enfant de moins de 2 ans, surtout durant les mois de novembre à mars (mais il existe des épidémies printanières).
Il s’agit, en règle, d’un virus appelé VRS, qui se transmet surtout par les mains (importance du lavage des mains régulier par toute personne qui est en contact avec un nourrisson).

La maladie commence, habituellement, par un simple rhume, puis une toux qui devient de plus en plus grasse et gênante. La perte de l’appétit est proportionnelle à l’importance de la gêne respiratoire, la reprise de l’appétit annonce la guérison.
Elle évolue en général sur une dizaine de jours, mais la toux peut persister plus longtemps.

Il n’y a pas de véritable traitement. Les dernières recommandations françaises ont été publiées en novembre 2019 et sont en accord avec ce que j'ai toujours écrit.
Il faut surélever un peu le lit, surveiller la température (une fièvre élevée ou prolongée est en faveur d’une surinfection, otite ou pneumonie, qui posent l’indication d’un traitement antibiotique), laver le nez régulièrement = voir dossier lavage de nez), éviter l’exposition à la fumée de cigarette. Le seul traitement qui était proposé (en France) était la kinésithérapie respiratoire. Elle n'a jamais fait preuve d'efficacité, est inconfortable, souvent douloureuse et peut même aggraver la maladie. Elle est enfin contre-indiquée !
La ventoline et les médicaments à base de cortisone ne sont pas indiqués.
Il est parfois nécessaire d’hospitaliser l’enfant (systématiquement avant l’âge de 2 mois, en cas de gêne respiratoire qui nécessite de l’oxygène, si l’enfant présente des signes de gêne respiratoire importants). À l'hôpital on ne fera, j'espère, rien de plus que le surveiller, lui donner de l'oxygène si besoin, le perfuser s'il ne s'alimente pas.

Si un nourrisson fait 3 bronchiolites avant l’âge de 2 ans, on parle d’asthme du nourrisson, mais ce n'est pas pour ça qu'il sera asthmatique plus grand. Les traitements sont alors différents.

Comment le surveiller ?
La prise alimentaire est un bon témoin de la gêne respiratoire. Un enfant qui laisse plus de la moitié de ses biberons à chaque repas est probablement très gêné.
Vous pouvez également surveiller la fréquence respiratoire. Il est facile de mesurer le nombre de respiration pendant 1 minute quand l'enfant dort. Cette fréquence est normalement inférieure à 60 par minute avant 2 mois, à 50 par minute entre 2 et 12 mois, et à 40 entre 1 et 2 ans.

Je peux vous demander de revoir tous les jours votre enfant, s'il me semble "limite" afin d'éviter une hospitalisation abusive.
On peut faire également une vidéo-consultation.

La prévention repose essentiellement sur le lavage des mains, éviter les collectivités, les transports en commun, chez les petits nourrissons durant la période à risque ; chez des anciens prématurés qui ont eu des problèmes respiratoires, chez des enfants porteurs de malformations cardiaques ou d’autres maladies « à risque », on propose des injections d’anticorps (1 piqûre par mois, sans dépasser 5 injections, durant la période d’épidémie).
La contagiosité précède les signes évocateurs de bronchiolite et persiste au moins deux semaines après; l'éviction des crèches, des garderies, etc. n'arrête pas l'épidémie.

BROSSAGE DES DENTS :
Voir « Dents »

BRÛLURES :
"à venir"

C
CARNET DE SANTÉ :
C’est un document médical confidentiel et à ne donner à personne d’autre qu’à un médecin (que ce soit en mairie ou à l’école). Si le prétexte est de vérifier les vaccinations, la photocopie des pages concernant les vaccinations a valeur de certificat.
Doit être amené à chaque visite et il est essentiel que le médecin note ses observations et en particulier la taille, poids, périmètre crânien.
Je vous conseille d'inscrire votre adresse et de faire une photocopie régulière, une photo ou scan (en cas de perte) des pages principales (vaccinations, courbes, maladies infectieuse, hospitalisations).


CAUSTIQUES :
Toute ingestion ou suspicion d'ingestion de caustiques (base ou acide) nécessite une évaluation médicale. Une endoscopie digestive (tube que l’on passe par la bouche pour voir les lésions au niveau de l’œsophage et de l’estomac) pourra être nécessaire selon le type de corrosif et la symptomatologie.
Produit extrêmement dangereux et fréquents au domicile : déboucheurs de, détergents pour lave-vaisselle.
Les ingestions d’eau de Javel à usage domestique, commercialisée en France, diluée ou concentrée, sont rarement cause de lésions caustiques graves, de par la faible quantité ingérée. Les doses massives ou les associations avec d’autres corrosifs font par contre courir le risque de problèmes digestifs ou métaboliques graves.

CERTIFICATS :
Excepté certains rares cas de maladies contagieuses, l’établissement scolaire (que ce soit en maternelle, primaire, collège ou lycée) n’a pas le droit de vous exiger un certificat médical en cas d’absence de votre enfant. Il existe un arrêté rectoral de 2009 sur ce sujet et une circulaire de 2O11. On n'a pas, non plus, à vous demander des certificats pour "l'entrée en collectivité", crèche, halte-garderie etc. et pour s'inscrire à la cantine.
Tout est parfaitement réglementé, les "règlements intérieurs" n'ont pas à être hors la loi.

CHAMBRE D'INHALATION :
Objet indispensable pour l’administration des traitements inhalés (médicaments pour l'asthme) = AEROCHAMBER, VORTEX semblent les plus efficaces.
Pour bien connaître l'emploi de la chambre lisez ceci
Chambre d'inhalation


CHAMPIGNONS :
- Voir à Mycose

CHAUSSURES :
N’ont pas de vertu thérapeutique ; élément vestimentaire comme un autre.
Il ne faut pas investir dans des chaussures que vous allez changer tous les 2 à 3 mois. N’écoutez pas le commerçant qui vous vendra les mérites de la voûte plantaire etc..
L’idéal, si le sol le permet, est le pied nu (quelque soit l’âge).
Voir à Pieds plats

CHLORHEXIDINE :
Voir Antiseptique

COALESCENCE DES PETITES LÈVRES :
Anomalie très fréquente touchant la petite fille, correspondant à une « soudure » plus ou moins complète des petites lèvres par une fine membrane (équivalent des adhérences du prépuce des petits garçons). Elle ne justifie aucun autre traitement que la patience, tout s’arrange spontanément avec le temps.

COCA COLA :
Bonbon liquide et gazeux que certains voudraient faire prendre pour une boisson, voire une solution de réhydratation. A ne pas utiliser pour réhydrater un enfant.
Peut avoir un intérêt en cas de vomissements, quand l’enfant refuse les solutions de réhydratation, proposé très réguliérement (toutes les 5 à 10 minutes), par petites quantités (petite cuillère). Dans ce cas son intérêt réside en sa richesse en sucre, ses bulles (le gaz carbonique pourrait agir sur le centre du vomissement), et sa potion magique inconnue… Ce n'est pas une solution de réhydratation, c'est du sucre.
Il faut savoir que le Coca Cola n'est pas plus sucré que le jus d'orange, que de l'eau avec du sirop et l'est moins que du jus de pommes, d'ananas ou d'autres ...

Voir à Solutions de réhydratation,Vomissements

CODENFAN :
Voir Codéine

CODÉINE :
Molécule utilisée dans divers médicaments :
- contre la toux : c’est l’antitussif de référence sans qu’aucune étude n’ait montré d’efficacité aux doses préconisées ..
- contre la douleur :
Codenfan (codéine pure) à n’utiliser qu’en association simultanée avec un autre antalgique (paracétamol ou ibuprofène). Dose en fonction du poids, minimum 4 heures entre 2 prises.
Efferalgan codéine et Codoliprane (codéine+paracétamol)
La codéine n’a aucune action sur la fièvre.
Risque de constipation ++
Depuis 2013, elle est contre-indiquée chez les enfants de moins de 12 ans.

COLIQUES DU NOURRISSON :
"Initiative " de nourrissons de moins de 4 mois, qui pleurent plus de 3 heures par jour, après le biberon (et non pendant), en se tortillant, parfois 1 à 3 heures durant.
Grande inquiétude des parents (parfois aussi exaspération, attention au syndrome de l’enfant secoué…), mais parfait état général et nutritionnel de l'enfant, examen clinique normal. Le traitement est difficile (aucun médicament n'a fait preuve d'efficacité) et commence par rassurer les parents et régulariser le rythme des biberons ("pleure" ne signifie pas " faim").
Mettent en difficulté aussi bien les parents que le médecin… Mais bénignes ! Un seul changement de lait vaut éventuellement la peine (chez l’enfant avec préparation lactée pour nourrisson) : on peut essayer successivement une préparation sans lactose puis sans protéines bovines (hydrolysat de caséine ou soja) pour quelques jours, ne pas insister en l'absence d’amélioration.


COLLYRES :
Gouttes que l'on met dans les yeux pour traiter les conjonctivites.
L'enfant n'aime pas les lavages de nez, les collyres c'est pas mieux!
Pour mettre les gouttes dans les yeux, en particulier chez le nourrisson (avant 2 ans) et le petit enfant : pas de bagarre !
Vous le couchez sur le dos, vous lavez les yeux avec du sérum pour retirer les principales sécrétions, et s'il accepte mal le collyre vous mettez 4 ou 5 gouttes de ce dernier dans le coin de l'oeil en laissant l'enfant allongé. Quand il ouvrira l'oeil, tôt ou tard, il y aura au moins une goutte qui pénétrera... s'il y en a plusieurs ça n'a aucune importance. Une pommade permet une application 2 fois par jour plutôt que 4 pour la plupart des collyres.

COLON IRRITABLE :
Diarrhée chronique un enfant de 1 à 3 ans, faite de selles nombreuses, abondantes et nauséabondes ; non organique car courbe de croissance conservée (sauf si régime anti-diarrhéique déséquilibré).
Fréquente, bénigne, source d’examens et traitements inutiles. Cause fréquente : excès de jus de fruits ou de boissons sucrées, défaut de lipides ou excès de protéines dans l’alimentation.
Pas de traitement, la normalisation de l’alimentation suffit parfois, sinon évolution favorable avec l’âge.

COLÈRES :
"C'est qui qui commande?"... ben, c'est vous !!
On reste calme +++ (facile à dire) et on n'entre pas dans son "jeu". Les parents doivent avoir une certaine cohérence, les interdits nécessaires et à respecter.
Il veut vous tester ? montrer l'exemple ...

CONJONCTIVITE :
Infection d'une membrane de l'oeil d'origines diverses.
Elle peut se traduire par une rougeur, des sécrétions purulents avec des yeux collés au réveil, un gonflement des paupières, des picottements....
Quand l'origine est allergique les deux yeux sont généralement touchés, souvent rouges, en règle sans pus.
Les causes infectieuses (virus ou bactéries) nécessitent un traitement par collyre antiseptique (type BIOCIDAN) délivrable sans ordonnance, ou antibiotique (il faut une ordonnance). Les antibiotiques sont recommandés pour les enfants de moins de 2 ans.
Chez le petit enfant, l'association d'une conjonctivite avec du pus et d'une rhinopharyngite (nez qui coule) doit faire envisager l'existence d'une otite, présente une fois sur trois (souvent peu ou pas douloureuse, et peu ou pas fébrile).
L'administration des collyres (gouttes pour les yeux) n'est pas toujours facile (Voir à Collyres).

CONSTIPATION :
Le problème n’est pas tant la rareté des selles que leur consistance.
Le meilleur critère diagnostic : émission de selles grosses et dures qui risquent de blesser l’anus = fissures souvent très douloureuses. L’enfant va se retenir (crainte des douleurs) et entretenir sa constipation.
La constipation peut être méconnue par les parents de grands enfants (surveiller les selles des grans de temps en temps).
Méfiance des eaux trop minéralisées (Hépar) exposant au risque de complications chez le tout petit. Le traitement repose sur un régime alimentaire, des règles d’hygiène et surtout des médicaments qu’il ne faut pas hésiter à donner régulièrement, à dose suffisante, parfois pendant des mois ou des années. Il ne faut pas attendre que l’enfant soit « bouché », que les selles soient trop dures pour donner le traitement. (Voir dossier constipation)
La « constipation au sein » des petits nourrissons allaités par leur mère, qui ne peuvent avoir qu’une selle tous les 3 à 4 jours (record publié : 1 mois !), en général très molle, ne pose aucun problème et ne nécessite, le plus souvent, aucun traitement.

CONVULSIONS FÉBRILES :
Il s’agit de mouvements anormaux (comme de grands tremblements), parfois passés inaperçus, suivis d’une phase «hypotonique»: l’enfant est tout mou, souvent très pâle, ne semblant plus respirer. Après quelques trop longues minutes, il «revient à lui».
Elles surviennent dans un contexte de fièvre (mais ce n'est pas la fièvre elle-même qui fait convulser), et touchent, en général, l’enfant âgé de 6 mois à 5 ans. On retrouve souvent des antécédents chez les parents ou les frères et sœurs.
Il n’y a rien de plus traumatisant ("il va mourrir") que de voir son enfant convulser au cours d’un épisode fébrile. C’est pourtant très fréquent et surtout très bénin.
Le risque de récidives est élevé (surtout avant 2 ans).
On parle désormais de "crises fébriles".
Voir Dossier Fièvre

COPROCULTURE :
Examen des selles demandé par certains médecins lors de diarrhée. N’a que très rarement un intérêt.
Voir à Diarrhée, Antibiotiques, Examens.

CORPS ÉTRANGER :
• Respiratoire
- Aigu : Voir dossier
- Chronique : "à venir"
• Digestif
• Oreille
• Nez
• Vagin

CORTICOÏDES :
Le mot fait peur. C'est pourtant un des rares médicaments efficaces, quand les indications sont bien posées. Ils luttent contre l'inflammation.
Traitement essentiel : de l'asthme aigu (voie orale) ou chronique (voie inhalée), de la laryngite (voie orale), de l'eczéma (crèmes ou pommades), de rhinite allergique (voie nasale), de certaines maladies inflammatoires chroniques beaucoup plus rares.
Les effets secondaires lors de prises orales, en cure de quelques jours, sont moindres que ceux de l'aspirine, et comme pour tout médicament il faut trouver la quantité minimale efficace et nécessaire.
Il en est de même pour les autres voies d'administration, le risque est infime si l'on respecte la prescription, et les inconvénients moindres que la maladie en cause...




CROISSANCE :
La courbe de croissance de tout enfant doit être suivie régulièrement : poids, taille et périmètre crânien, reportés sur une courbe précise et adaptée à l’âge. Régulièrement veut dire (chez l’enfant en bonne santé) : tous les mois chez le petit nourrisson, 3 mois chez le plus grand nourrisson, 6 mois chez l'enfant.

CRÈCHE :
Superbe mode de garde pour l'apprentissage de la collectivité, sociabilité.
Parfois sujet de discordance entre les règles adoptées par la crèche et celles recommandées par le pédiatre (mais ce n'est pas très important).
Milieu idéal pour se contaminer par les différents virus. Il faut savoir que votre enfant en crèche n'échappera pas aux épidémies de bronchiolites, gastro-entérites, et bien sûr toutes les rhinopharyngites. Quand on est prévenu, ce n'est pas grave.
Pour les enfants "à risque" (le nourrisson de moins de 3 mois qui arrive en pleine période d'épidémie de bronchiolite, l'enfant fragilisé par une mladie chronique etc ..) ce n'est peut être pas le meilleur mode de garde.

CÉPHALÉES = MAUX DE TÊTE :
Le mal de tête chronique:
La migraine existe chez l'enfant (et même peut-être chez le nourrisson). On estime à 8 à 10% les enfants migraineux.
Le diagnostic de migraine se fait uniquement à l'interrogatoire et après un examen de l'enfant.
En cas de mal de tête récidivant, pensez à noter sur un calendrier : les horaires, les symptômes associés (vomissement ou envie de vomir, troubles visuels associés, localisation du mal de tête, etc ...)(voir migraine)
Les troubles visuels peuvent parfois être responsables de maux de tête mais surviennent à des horaires particuliers (en règle après un effort visuel : après l'école, après s'être concentré sur un film, une lecture etc ...) et les signes d'accompagnement sont différents.
Si l'enfant a mal à la tête au réveil, qu'il vomit et que ces vomissements soulagent le mal de tête, il faut consulter rapidement.

Le mal de tête aigu:
Il est fréquent lors d'infections banales (rhinopharyngites etc ..), parfois accompagné de vomissements.
Néanmoins si la céphalée est associée à de la fièvre, des vomissements (souvent "en jet") il faut consulter d'urgence pour éliminer une méningite (voir ce terme).

D
DENTS :
• « Dents du bonheur » : écartement des incisives supérieurs ; parfois mis sur le compte du frein de la lèvre que certains dentistes ou orthophonistes conseillent de sectionner (ce qui ne résoudra pas le problème ..)
• « Expulsion » = chute d’une dent après un coup:
s’il s’agit d’une dent définitive, c’est une urgence ! demander à l’enfant de garder la dent dans la bouche (salive) ou, à défaut la mettre dans du lait ou du sérum physiologique et consulter en urgence son dentiste ou stomatologiste pour qu’il la remette en place.
• "Dent noire": il est fréquent qu'après un traumatisme une dent de lait noircisse; il faut vérifier alors sa mobilité (est-ce qu'elle bouge ? et sa sensibilité au froid). Si elle reste noire et insensible au froid, il vaut mieux la retirer. (il y a un risque d'infection).
• "Caries"
Une carie sur une dent de lait doit être traitée et surveillée ou la dent enlevée. Il y a des risques infectieux pouvant toucher la dent définitive.
• "Brossage des dents :"
dès les premières dents il faut brosser les dents 2 fois par jour, avec l'équivalent d'un grain de riz, pas plus, de dentifrice. À partir de 3 ans mettre l'équivalent d'un petit pois. Apprendre à l'enfant à cracher le dentifrice sans se rincer la bouche.

• « Tototte »
N’a pas plus de désavantage que la succion du pouce sur la dentition, c ‘est à dire aucun problème sur les dents de lait mais risque de malposition dentaire si l’enfant continue quand les dents définitives sortent.
• « la fameuse poussée dentaire »
voir "poussée dentaire"

DERMATITE ATOPIQUE :
voir eczéma

DIABÈTE :


DIARRHÉE AIGUË :
1. Un nourrisson peut mourir de déshydratation en quelques heures. Utiliser les Solutions d’hydratation orale (Adiaril®, Alhydrate®, Fanolyte®, GES45®, Hydralyte®, Hydrigoz®, Picolite®, Blédina RO®, Viatol®). Tout parent de nourrisson devrait posséder une boîte d’un de ces produits à domicile, et être formé à l’utiliser : ne pas donner d’intervalle minimum entre les prises, ni de quantité maximale trop basse (certains nourrissons boivent jusqu’à 300 ml/Kg). La soif est le meilleur régulateur. En cas de vomissements, fractionner les prises, s’ils persistent : hospitaliser. Ces solutions sont, pour la plupart, désormais remboursées. Ne pas hésiter à louer un pèse-bébé chez le petit nourrisson pour surveiller le poids.
Les autres boissons sucrées diluées ou non sont à proscrire, car leur composition n’est pas adaptée aux diarrhées. Risques de troubles graves chez le jeune enfant.
Hospitaliser si perte de poids ou vomissements, selon milieu social et âge de l'enfant.
2. Les Antibiotiques sont d'indications exceptionnelles dans les diarrhées : les diarrhées sont le plus souvent virales chez le jeune enfant, les diarrhées bactériennes ont la même évolution avec et sans traitement antibiotique…
3. Peu de médicaments ont fait leur preuve et sont utilisables pour traiter la diarrhée chez le jeune enfant : utilisés en tant qu’adjuvants à la réhydratation orale, ils sont susceptibles de raccourcir l’épisode diarrhéique.
4. La radio d’abdomen est inutile, de même que la Coproculture (examen des selles) dans la plupart des cas.

Voir dossier Diarrhée

DIARRHÉE CHRONIQUE :
- Sans cassure de courbe de poids, souvent entre 1 et 3 ans : Colon irritable, aucun examen n’est nécessaire.
- Avec cassure de courbe de poids puis de taille, altération de l’état général : il faut faire des examens.
Se méfier de régimes déséquilibrés “carotte riz” donnés pour soigner une diarrhée parfois fonctionnelle, et qui peuvent être responsables de la cassure de courbe de poids.

DISCIPLINE :
voir les conseils de la Société Canadienne de Pédiatrie, c'est très bien:
Pour en savoir plus: conseils pratiques

DIVORCE, SÉPARATION :
voir garde alternée
et les conseils de l'excellente Société Canadienne de Pédiatrie, toujours à la pointe, c'est très bien:
Pour en savoir plus: conseils pratiques
Et encore plus: "Soutenir la santé mentale des enfants et des adolescents de parents qui se séparent"

DOULEUR :
Ne doit pas être négligée chez l’enfant.
Attention à un enfant trop calme (atonie psychomotrice), qui peut subir une douleur profonde et prolongée, nécessitant des antalgiques morphiniques.
On donne facilement un médicament pour faire baisser la fièvre (Doliprane, Efferalgan, Advil etc ..) alors que l'enfant la supporte parfaitement, mais on hésite à donner le même médicament chez l'enfant souffrant qui n'a pas de "fièvre" !!
Un nourrisson peut avoir mal à la tête, à la gorge etc .. il ne vous le dira pas.

Les douleurs induites par les gestes médicaux (vaccinations, prise de sang etc...) peuvent être limitées par des moyens simples et efficaces:
- le froid, la distraction pour les vaccins
- EMLA pour les prises de sang et certaines vaccinations (BCG)

La fièvre n'est pas forcément un motif de consultation d'urgence, la douleur l'est.



DOULEURS ABDOMINALES :
à venir (sujet difficile)

DOULEURS DES MEMBRES :
à venir


DÉCALOTTAGE/ PHIMOSIS :
Geste barbare et inutile, voire nuisible dans la première enfance. Souvent fait par l’enfant lui-même dans la deuxième enfance.
Le véritable phimosis à opérer est rare, un traitement à base de pommade suffit le plus souvent et évite l'opération.

DÉSENSIBILISATION :
Traitement fréquemment utilisé de l’allergie de l’enfant. Prescrit après diagnostic certain, par un allergologue, sur un enfant de plus de 5 ans dont l’asthme est équilibré, et conduit en milieu médicalisé (nécessite un examen avant et une surveillance après l'injection).
Ne pas confondre avec le traitement de la maladie asthmatique ou de la rhinite.
Il existe des possibilités de désensibilisation par voie orale, dans certains cas (seulement) aussi efficace que les piqûres, à discuter avec l'allergologue.
Voir Allergienet

DÉSHYDRATATION :
La déshydratation est une perte d'eau, mais aussi d'"électrolytes" sodium, potassium etc ...
Elle peut survenir (et doit être prévenue) lors de diarrhées, de vomissements, de fortes chaleurs.
Il faut la corriger en apportant des solutions adaptées, appelées solutions de réhydratation. Les "recetttes" maison que vous pouvez trouver dans certaines publications sont à proscrire.
Le meilleur moyen d'évaluer la déshydratation est de peser l'enfant (avec une balance fiable).
Voir "diarrhée" "Solutions de réhydratation"

E
ECZÉMA ATOPIQUE = DERMATITE ATOPIQUE :
Il n'y a pas, actuellement, de médicaments qui guérissent l'eczéma. Il n'y a que des traitements qui peuvent traiter les poussées et essayer de les prévenir. On ne peut dire si cette dermatite va durer quelques semaines ou toute la vie.
Ne pas avoir peur de la corticothérapie locale (les pommades à base de cortisone), mais ne pas en abuser. Ne pas hésiter à en mettre en cas de poussées, en couche mince, de préférence sur peau humide (après le bain). Le traitement est efficace, sans danger, mais il faut pouvoir compter le nombre de tubes utilisés tous les mois.
Ne pas négliger les bonnes habitudes de toilette:
• bains à 33°C max, les plus courts possibles ou douches
• hydratation: "tartiner" 2 fois par jour avec une crème hydratante
• vêtements: éviter la laine, les vêtements trop serrés
• environnement: aérer la chambre tous les jours, passer l'aspirateur réguliérement, éviter les "nids à poussières".
Pas de régime alimentaire abusif, parfois régime sans lait de vache dans les formes graves du nourrisson résistant à un traitement bien conduit, à poursuivre plusieurs semaines pour en voir l’effet éventuel.
Rechercher une allergie alimentaire dans les formes graves du nourrisson résistant à un traitement bien conduit.
Attention aux infections par Herpès et varicelle.
Pour en savoir plus: conseils pratiques

EDUCATION :
Domaine ou les erreurs sont légion, de conséquences parfois graves à court ou long terme : repas, propreté, colères, spasmes du sanglot, vomissements, violences et réveils nocturnes... en sont des exemples. Il faut connaître ces problèmes et en discuter pour réduire leur durée et les conséquences.
Exemples fréquents du spasme du sanglot à chaque frustration, du refus de manger autre chose que de la crème, et devant une cassette vidéo, des réveils répétés avec colonisation du lit conjugal!

Quelques conseils, par exemple :
• Parents idéalement calmes et fermes, chaleureux et sincères, solidaires et qui donnent l’exemple
• Les enfants ont besoin de limites, d’interdits (comme les adultes en ont…)
• Les limites ne doivent pas être partout, mais celles qui sont choisies doivent être respectées, les parents sont constants à ce propos. La pire situation n’est pas lorsqu’ils ne cèdent jamais ou toujours, mais de temps en temps…
• Les enfants sont parfois frustrés et pleurent devant les limites imposées, c’est une réaction normale.
• La punition fait changer le comportement non approprié, les félicitations entretiennent le comportement souhaité. Un seul objectif à la fois.
• Utiliser la règle " le dessert après le plat " (le plaisir après le travail), motiver les enfants plus que répéter les consignes, qu’il connaît parfaitement...
Éducation nécessaire de l’enfant et de sa famille dans toutes les maladies chroniques, et en prévention des problèmes de santé fréquents : éducation sur L’Asthme, la Fièvre, la Diarrhée, prévention des Accidents, de la Mort subite.
Donnez votre confiance aux ados : "la force est en toi", parlez, ne pas les dévaloriser ++
Voir « Discipline »

ENCOPRÉSIE :
L'encoprésie (par définition après l'âge de 4 ans) :
- Selles émises volontairement dans des endroits non appropriés = trouble du comportement nécessitant prise en charge psychologique
- Fuites répétées sur Constipation : Traitement médical (lavements évacuateurs puis laxatifs osmotiques à forte dose pendant plusieurs mois) et avis d’un psychologue si besoin en fonction de la cause ou des conséquences psychologiques du trouble.

Le diagnostic de constipation est parfois méconnu, et l’enfant consulte pour diarrhée… Importance de la notion de fuites, et surtout de l’émission intermittente de très grosses (et/ou dures) selles.

ENURESIE = PIPI AU LIT :
Le problème du pipi au lit se pose après l’âge de 5-6 ans ; c’est très fréquent, bénin, rarement d’origine psychologique (mais parfois source de troubles psychologiques), et il faut savoir que l’enfant ne le fait pas exprès et que rien ne sert de le gronder.
Il existe des traitements, mais surtout efficaces quand l’enfant est motivé…
Il faut différencier l’énurésie de la vessie « instable » ou « immature » où l’enfant a des troubles dans la journée (fuites, ne peut se retenir, fait souvent pipi par petites quantités). Ceci peut être source d’infections urinaires, et est favorisé par la constipation, les vers.
Il faut en parler !!

EPILEPSIE :


EPISTAXIS (SAIGNEMENT DE NEZ) :
Les épistaxis de l'enfant peuvent survenir après un traumatisme ou à la suite d'un grattage du nez. Elles peuvent aussi se produire inopinément, sous le coup d'une émotion ou lors d'un changement brutal de température.
Le traitement des épistaxis antérieures se fait habituellement par compression digitale du nez après mouchage. Si cela ne suffit pas, il faut aller à l’hôpital où l’on mettra une mèche.

Devant des épistaxis récidivantes, il faut s'assurer qu'il n'y a pas une cause locale et consulter un ORL. En l’absence de cause locale, il est préférable de rechercher une anomalie de la coagulation sanguine; l’enfant marque-t-il facilement, il y a-t-il des antécédents de saignements dans la famille ? (bleus faciles, règles anormalement abondantes, brossage des dents avec saignements etc..). La prévention des récidives repose avant tout sur des soins locaux avec une pommade type HEC.

ERREURS ALIMENTAIRES :

Il ne faut pas s’attendre à voir la répercussion de ces erreurs dans les minutes, les jours ou les mois à venir. L’enfant peut manger pratiquement n’importe quoi sans avoir de boutons, de diarrhée, de vomissements. Mais s’il est obèse à 20 ans, «cardiaque» à 40, et sur le plan intellectuel ?

Se méfier
• De la carence en fer: entre 1 et 3 ans, seuls les enfants recevant de la viande, du lait et des céréales enrichies en fer ont un apport suffisant (voir Anémie).
• Des excès de protéines chez le jeune enfant (comprenant les protéines de la viande, du lait, des œufs) : conseiller un maximum de 50 à 100 g par jour de viande de 2 à 6 ans. Les protéines nécessaires sont largement apportées à 18 mois par exemple, par le lait (de croissance, appauvri en protéines par rapport au lait de vache), les laitages et 2/3 de tranche de jambon ou l’équivalent une fois par jour).
• Des boissons sucrées et bonbons, voir "Syndrome du biberon". 250 ml de jus de fruit ou de soda contiennent l’équivalent de 7 cuillères à café de sucre !

• Du défaut de fibres par excès de sucre (dans les boissons par exemple) et manque de légumes et fruits.
• Défaut de matières grasses* dans les deux premières années ( à défaut de lait de croissance, donner du lait entier et non demi écrémé après 1 an), sauf exceptions le cholestérol n’est pas leur problème…
• Du "forcing" ou de la séduction (cassettes vidéo, chansons, marionnettes, desserts en excès) lors des repas : ils n’ont aucune indication, et les parents sont toujours perdants ainsi que l’enfant ; pas de chantage à la nourriture. La durée des repas devrait être limitée à 20-30 minutes.
• De l’absence de règles : grignotage, menus et horaires au choix de l’enfant, voir Alimentation, Anorexie.
• Le lait de vache (mais aussi le lait de chèvre, anesse, louve …), entier demi écrémé, est inadapté à l’enfant jusqu’à 3 ans… Le lait de vache est trop riche en protéines, pauvre en graisse, nul en fer et acides gras essentiels, non équilibré en vitamines et minéraux. S’il est utilisé chez un enfant de moins de 6 mois pour des problèmes économiques ou par choix pour d’autres raisons, l’alimentation doit être revue avec l’avis d’un médecin ou d’une diététicienne.
Attention également au matériel : tétines insuffisamment percées, trop serrées, biberons chauffés au micro-onde (biberon tiède mais lait brûlant), voir Anorexie.
Éviter le biberon au coucher (voir Syndrome du biberon), jus de fruit dans les biberons, miel, sel dans les purées de bébé, œufs cru…

ERYTHEME FESSIER :
La peau du bébé est fragile et ne supporte pas l'humidité, surtout en cas d'occlusion (couche).
La prévention repose par les changes fréquents, bien laver, rincer et sécher (attention aux plis), après chaque change.
On peut mettre en préventif, des pommades type aloplastine, voire mytosyl, mais qu'il faudra arrêter en cas d'irritation car ce ne fera qu'accélérer la macération.
En cas d'irritation légère, on peut mettre une pommade type Bépanthéne, Cavilon, ou Eryplast.
Si c'est très irrité, suintant, il faut essayer de laisser les fesses à l'air le plus longtemps possible. On pourra également s'aider d'un sèche-cheveu en évitant de brûler l'enfant. (pas trop près et pas trop chaud!).


EVICTION SCOLAIRE :
Rares sont les maladie infectieuses justifiant d'une éviction scolaire. Comme pour toutes maladies, mieux vaut garder l'enfant à la maison quand il n'est "pas bien".
Vous trouverez les recommandations officielles du ministère dans la rubrique "Infections" ou en cliquant ICI

EXAMENS COMPLÉMENTAIRES :
Examens que réclament parfois les parents (et certains médecins) pour être rassurés : prise de sang, radio etc ..
Comme pour les médicaments, il existe une certaine « complaisance » à pratiquer de multiples examens sans se poser les questions essentielles : que recherche-t-on ? sur quoi cela va-t-il aboutir ? (traitement, mesures préventives etc ..) quels sont les inconvénients pour l’enfant ? (douleur , irradiation etc ..)

F
FIÈVRE :
Il faut d’abord savoir mesurer la température correctement : température rectale chez le nourrisson, thermomètre tympanique non fiable avant 2 ans.
Voir "Mesure de la température"
Il ne faut pas avoir peur de la fièvre.
Voir "La fièvre"

FLUOR :
La carie est un problème important de santé publique. Elle peut être prévenue, en partie, par un apport de fluor jusqu'à l'âge de 12 ans.
La surcharge en fluor, n'est pas un problème autre que médiatique. Elle peut être facilement prévenue en évitant les apports fluorés multiples (eaux de boissons, sels fluorés etc.).
L'essentiel est bien sûr le brossage des dents, limiter les sucreries, mais les comprimés de fluor que je vous prescrits ne sont pas responsable de surdosage. Il faut savoir que 1 verre de certaines eaux peut contenir la dose de fluor recommandée pour 1 semaine chez un petit!

G
GANGLIONS=ADÉNOPATHIES :
Voir à Voir Adénopathies

GARDE ALTERNÉE :
Le problème est délicat et je n'ai pas les compétences pour vous donner un avis.
Je me contente de vous faire part de ces 3 articles publiés dans une excellente revue de pédiatrie (Médecine et Enfance novembre 2007).
Le point de vue du pédo-psychiatre
Le point de vue du pédiatre
Le point de vue du juriste

Voir aussi :

GENU VALGUM = GENOUX EN X :
S’il est symétrique, il est physiologique de 2 à 8 ans. Il est inutile de prescrire le moindre traitement pour ce qui n’est pas une pathologie…
Regarder les enfants mannequins d’un catalogue de vente par correspondance…
Une des complications de l’obésité.


GRAND-MÈRES :
Personnes parfois incontournables, assez souvent à la source de demande de consultations, qui ont leur opinion sur les signes présentés par l'enfant, le diagnostic et le traitement. Elles ont, de plus, souvent plus d'influence sur la mère que ne peut en avoir le médecin. Il faut donc parfois non seulement apprivoiser l'enfant, expliquer à la mère mais aussi convaincre la grand-mère…
Une autre spécificité méconnue de l'exercice de la pédiatrie…


GRIPPE :
Incubation : 1à 2 jours (jusqu’à 4)
Contagiosité : pendant 1 à 7 jours après le début des signes (mais parfois avant). Elle peut être plus prolongée chez le petit enfant et chez l’immunodéprimé.

Quelques données :
- en moyenne 5 jours d’arrêt de travail pour les adultes atteints
- combien de journées d’arrêt de travail pour les parents d’enfants atteints (je n’ai pas de chiffres) ?
250 000 à 500 000 décès dans le monde chaque année. Plus de 10 000 en France chaque année.
- les enfants de moins de 5 ans sont autant hospitalisés que les adultes de plus de 65 ans.

les femmes enceintes, les petits nourrissons, comme les obèses, les asthmatiques, les diabétiques et la plupart des malades chroniques sont à risque de faire des formes graves.

Les signes de la maladie :
- classiquement une fièvre élevée, pouvant durer 1 semaine. Il est fréquent d’observer, au début, une phase d’accalmie avant que la fièvre ne reprenne (ça dessine un « V » sur les courbes de température).
- toux, maux de tête, courbatures, mal de gorge, fatigue.
- chez l’enfant de moins de 5 ans les signes sont plus trompeurs, les signes digestifs sont plus fréquents que chez le plus grand (diarrhée, vomissements), ce peut être une bronchiolite chez le nourrissons ou parfais une simple fièvre élevée.
- les complications : otites, laryngites, et surtout pneumonies

Le diagnostic :
- près de 50% des syndromes grippaux ne sont pas dus à la grippe. Plusieurs autres virus peuvent la simuler.
- il existe un test, que je peux faire au cabinet, qui permet de confirmer le diagnostic. Ce test est fiable pour affirmer la grippe s'il est positif, mais en cas de négativité on ne peut éliminer une grippe. Il peut être négatif dans 15% avec le test que j'utilise actuellement, un des plus fiables.

Les traitements préventifs :
- bien sûr la vaccination ! Je recommande l'Influvac chez les plus de 3 ans, moins douloureux. Le Vaxigrip est le seul disponible pour les moins de 3 ans en 2019-2020
- le lavage des mains réguliers (+++), usage des mouchoirs à usage unique, apprendre à tousser dans le creux du coude, aérer les pièces, éviter la promiscuité en période épidémique (grandes surfaces, transports en commun etc.)

Les traitements curatifs :
- les antalgiques pour soulager les douleurs (et non la fièvre !)
- lavages de nez
- le Tamiflu (Oseltamivir) peut diminuer, un peu, la durée et l'importance des symptômes s'il est donné dans les premières 48 heures et si le diagnostic de grippe a été prouvé. Il est indiqué dans les formes à risque mais on peut le faire pour tous. Les effets secondaires sont essentiellement des troubles digestifs, en particulier des vomissements. Si je vous le prescris et si ces effets arrivent, il est préférable d'arrêter ce traitement.
- les antibiotiques n’ont aucun intérêt en dehors des complications (otites, pneumonies).

Je suis pour la vaccination annuelle pour tous, pour vous et pour eux, les plus fragiles, même si elle n'est pas efficace à 100% loin de là.
La vaccination pourtant recommandée chez les femmes enceintes, et pourtant très rarement proposée par les obstétriciens et sages-femmes dans notre région, permet no seulement de limiter le risque chez la maman mais aussi chez le bébé à naître dans une période épidémique.
Qui n'aimerait pas limiter le risque de passer 1 semaine de galère au lit même s'il n'a pas une forme grave ?

Si vous venez au cabinet avec un enfant malade pouvant avoir la grippe durant la période épidémique, je vous demande de le garder près de vous pour éviter qu'il joue avec les différents jouets disponibles.

Vive la vaccination !

H
HERNIES :
- Inguinales : en général à opérer. C'est un bout d'intestin qui passe dans un orifice qui ne se s'est pas fermé. Il peut descendre jusque dans les bourses. Le risque est la torsion, l'intestin se tord et l'alimentation ne passe plus (vomissements, douleurs abdominales)
- Ombilicales : ombilic qui ressort; c'est banal durant les premières années, il faut très rarement les opérer (les abdos se musclant, ça disparaît le plus souvent).
La pièce de deux euros n’a pas d’effet thérapeutique prouvé.
- Ovaire : opérer en semi-urgence (hernie inguinale contenant l’ovaire). C'est comme une hernie inguinale, mais le bout d'intestin entraîne une ovaire. Il y a donc un risque de souffrance de cette ovaire "à l'étroit", il ne faut pas attendre.



HYDROCÈLE :
C’est du liquide dans la bourse (autour du testicule). Fréquent après la naissance (ça part tout seul), mais peut survenir au cours d’infection banale (rhinopharyngite). Ce n’est pas grave, mais il est parfois nécessaire de les opérer (petite opération)



HÉPAR :
Eau trés minéralisée, beaucoup trop riche en calcium et magnésium pour le nourrisson.
Banalisée pour traiter une constipation (car c'est de l'eau et pas un médicament), mais aux effets secondaires beaucoup plus graves que les médicaments (en particulier pour le rein).
Ce n'est pas une solution pour traiter une constipation. A la limite l'on peut la "prescrire" pendant 48 heures pour faire passer un cap. Si la constipation persiste, il faut chercher d'autres solutions.

I
IBUPROFÉNE :
= ADVIL = NUREFLEX
Excellent médicament de la douleur, en particulier pour les migraines et tout ce qui est "traumatique".
A éviter en cas de varicelle, d'infection pulmonaire, et de diarrhée.
Doses : 7,5 à 10 mg/ kg et par prise (1 dose en fonction du poids pour les sirops), minimum 6 heures entre 2 prises.
Le Nureflex est plus concentré (plus "fort") que l'Advil.

ICTÈRE DU NOUVEAU-NÉ = JAUNISSE :
La "jaunisse" du nouveau-né est le plus ouvent banale. Elle nécessite de faire des examens lors du séjour en maternité, parfois le bébé est mis sous "lampes" (ou autres moyens).
Cet ictère peut persister quelques semaines chez le bébé allaité par sa mère et ne doit surtout pas faire arrêter cet allaitement.
Si les selles sont décolorées, blanches, jaunes très pâles, il faut par contre consulter en urgence (malformation des voies biliaires?).

IMPÉTIGO :
L’impétigo est une infection de la peau, se traduisant par des boutons infectés localement ou sur différentes parties du corps.
Au départ il s’agit en général d’un petit bouton (piqûre de moustique par exemple) qu’un enfant a gratté ; il s’infecte et les doigts porteurs des microbes (staphyloccoque) vont transmettre ce microbe à d’autres parties du corps et créer de nouveaux boutons.
Il faut alors un traitement par une pommade antibiotique (ce n’est pas un virus) et, en cas d’extension, par voie générale (par la bouche).
Lavage des mains et brossage des ongles …
On peut donner de l’Atarax pour diminuer le «grattage».

INFECTION URINAIRE :
On distingue schématiquement
- les infections urinaires "basses" (cystite), exceptionnelle chez le garçon, peu ou pas fébrile typiquement, s'accompagnant de brûlures en urinant
- des infections "hautes", touchant le rein (pyélonéphrite), avec une fièvre parfois élevée, souvent des "maux de ventre".
Un moyen simple de faire le diagnostic est de tremper une bandelette dans les urines. Si le test est négatif ça élimine à près de 100% le diagnostic.
Le diagnostic sera confirmé par une analyse d'urines faite au laboratoire dans de bonnes conditions +++, c'est essentiel : faire une toilette avec un antiseptique, rincer avec du sérum, et examiner le plus rapidement possible le prélèvement. Chez le grand qui fait pipi sur le pot ou toilettes c'est assez simple. Chez le nourrisson c'est plus compliqué, la meilleure technique est de mettre une sonde dans la vessie par les voies naturelles.
Le traitement se fera par des antibiotiques par voie orale en cas de cystite et en 1 perfusion journalière (qui ne nécessite pas une hospitalisation) pendant 2-3 jours.
Il sera parfois nécessaire de faire des examens complémentaires afin de rechercher une cause favorisante.
Toutes les procédures de prise en charge ont été actualisé en 2012.


INHALATION D'UN CORPS ÉTRANGER :
Un tableau de détresse respiratoire aiguë ou de toux brutale, résolutive, évoque l'inhalation d'un corps étranger, fréquent chez les moins de 3 ans.
Voir le Dossier


INVAGINATION INTESTINALE :
C'est un bout d'intestin qui rentre dans un autre bout situé plus bas, comme si vous repoussez le doigt d'un gant Le nourrisson (moins de 2 ans) est le plus souvent atteint.
Les signes habituels sont : des douleurs aiguës, paroxystiques , des vomissements, souvent une pâleur après la crise douloureuse, parfois du sang dans les selles.
Le diagnostic est confirmé par l'injection de produit opaque, parfois d'air, par l'anus (lavement). Cet examen suffit souvent à "désinvaginer" l'intestin. Une intrevention chirurgicale est parfois nécessaire. Les récidives ne sont pas rares et peuvent nécessiter une opération.

J
JAUNISSE :
Voir ICTERE

JEUX VIDÉO :
Voir à audio-visue

K
KINÉSITHÉRAPIE RESPIRATOIRE :
Tout enfant qui tousse n’a pas besoin de « séances de kiné »
Utile pour aider un nourrisson ou un plus grand à se désencombrer (tousser et cracher).
Un des rares traitements préconisés dans la bronchiolite mais pas réellement « validé » (c’est à dire reconnu comme efficace). De nombreux pays, plus en avance que nous médicalement, n’utilisent que très peu la kinésithérapie respiratoire.
Totalement inutile (voire nuisible) sur les toux sèches et quinteuses, dans la crise d’asthme.
Peut, par contre, être très utile pour apprendre l’enfant à bien respirer et à contrôler sa respiration lors de maladies respiratoires chroniques.
Trop longtemps oubliée des prescriptions, elle est devenue trop souvent et inutilement prescrite …

L
LAITS :
Que choisir ? Une vraie jungle (289 produits), avec de nouveaux produits ou de nouvelles compositions qui apparaissent sans arrêt… Rester critique (mais intéressé) à propos de certaines propositions qui relèvent plus du marketing ou de l’effet placebo que de certitudes scientifiques…
Retenir en résumé :
• Laits “pré” : pour enfants prématurés
• Laits pour nourrissons : ex 1er âge, de la naissance à 4 mois
• Laits de suite : ex-2 èmes âge de 4 à 12 mois
• Laits de croissance : pour enfant de 1 à 3 ans
• Laits “AR” anti-reflux, pré épaissis
• Laits “HA” hypoallergéniques : proposés par certains, en préventif pour éviter les manifestations allergiques.
• Laits sans Lactose : proposés dans certaines diarrhées aiguës sévères, dans les “coliques” du nourrisson (sans garantie de résultat !).
• Laits avec pré ou probiotiques ? prévention des allergies ?
• Préparations à base de soja : peuvent remplacer les laits à base de protéine du lait de vache, pour l’enfant normal et peut être pour l’allergique (mais risque d’allergie au soja). À proscrire s’ils sortent de magasins dits “diététiques” et ne respectent pas la législation sur les aliments infantiles. À éviter avant 6 mois.
• Laits à base de protéines hydrolysées. La plupart sont sans lactose. Indications : malabsorption, maldigestion, diarrhée aiguë du nourrisson de moins de 4 mois, prévention et traitement de l’allergie aux protéines du lait de vache .
• Aliments et laits “de régime” pour diarrhée : attention, certains contiennent des protéines du lait de vache.

Voir Alimentation, Allaitement, Erreurs alimentaires, Anémie.

LANGAGE :
Un retard de langage (syntaxe) ou de la parole (articulation des mots) doit éliminer en premier lieu une surdité. Entend-il bien ? comprend-il bien ?
A l’âge de 3-4 ans un bilan orthophonique doit être demandé devant des troubles de la compréhension, un langage incompréhensible pour une tierce personne , et devant tout trouble du langage à partir de l’âge de 5 ans (avant le CP)


LARMOIEMENT :
À la naissance :
- Isolée : obstruction du canal lacrymal : désinfection locale, massages du coin interne de l’œil. Si persiste, consultation à 3 mois.
- Associé à une photophobie, à un aspect particulier du globe oculaire : nécessite une consultation dès le premier jour pour rechercher un glaucome congénital. Urgence chirurgicale.

LARYNGITE :
Parfois très impressionnant
Arrive souvent en pleine nuit, la toux est rauque, l’enfant est gêné pour respirer (souvent bruyamment) à l’inspiration (dans l’asthme le bruit est à l’expiration). Le seul traitement utile au domicile est le corticoïde à bonne dose (Célestène, Solupred). L’humidification par une serviette ou les bains de vapeur ne servent à rien.


LAVAGE DES MAINS :
C'est la meilleure prévention de la transmision des infections.
COMMENT FAIRE?

M
MAINS :
Moyen de transport favori de la plupart des infections à l’hôpital comme en ville. Apprendre à toute la famille, grands et petits, à se laver les mains régulièrement.
Voir dossier "maladies transmissibles"

MAL DE TÊTE :
Voir à CÉPHALÉES.

MALAISE :


MALTRAITANCE :
Voir à SÉVICES.

MASTURBATION :
Fréquente chez le petit enfant (et le plus grand), chez lequel elle est le plus souvent non "manuelle".
Correspond souvent à une simple recherche de sensations agréables plus ou moins conscientes selon l'âge (parfois même chez le nourrisson), mais peut aussi traduire une frustration affective ou de l'ennui. L'intensité ou la persistance d'activités masturbatoires dans la petite enfance doit conduire à un examen gynécologique à la recherche d'une cause locale notamment vulvite, vaginite, oxyurose ou corps étranger.

MIGRAINE :
(voir céphalées). La migraine est une des maladies chroniques les plus fréquentes de l'enfant, elle peut toucher même le nourrisson, mais elle est trop souvent méconnue. Pourtant son diagnostic ne se fait qu'à partir de l'interrogatoire (on peut, dans certains cas, demander des examens afin d'éliminer les autres causes de céphalées chroniques). Il s'agit de céphalées (mal à la tête), souvent frontales chez l'enfant, pulsatiles, accompagnées de nausées ou de vomissements, augmentées volontiers par l'effort, le bruit et la lumière (envie d'être allongé au calme dans l'obscurité) Il existe parfois des troubles de la vue. La crise dure de 1 heure à 48 heures. Il y a souvent chez l'enfant des signes digestifs au premier plan, la pâleur est fréquente. Il peut exister des troubles associés tels : troubles de l'équilibre, vertiges, maux de ventre ... Il est très important alors de tenir un calendrier des manifestations douloureuses afin de rechercher un facteur déclenchant : manque de sommeil ou trop de sommeil, jeûne ou après les repas, etc .. Le dogme des aliments responsables de la crise est faux, des facteurs psychologiques peuvent être des facteurs déclenchants. Le traitement repose sur l'ibuproféne (Advil ou Nureflex) à prendre dès que l'enfant sent le mal de tête arriver. En fonction de la fréquence des symptomes, on peut proposer en préventif des séances de relaxaton. Il existe un excellent site dédié à la migraine de l'enfant, sur lequel vous trouverez tous les renseignements utiles. C'est celui du centre de la migraine de l'hôpital trousseau: allez-y

MOLLUSCUM CONTAGIOSUM :
Ce sont des petites verrues (dues à un virus de la peau) qui ont tendance à disséminer.
C'est très fréquent, surtout chez les enfants qui ont de l'eczéma.
Le traitement est controversé: la solution radicale est de les retirer par curetage (après application d'une crème anesthésiante), mais comme pour les verrues ils disparaitront spontanément, plus ou moins rapidement...(parfois après plusieurs mois) et pourront réapparaître après curetage..
Il faut donc les retirer en cas de gêne: esthétique ou fonctionnelle (démangeaisons), tout en ayant bien conscience que ça peut réapparaître......
Il est conseillé d'éviter de partager les serviettes de toilette pour éviter une contamination possible avec les autres enfants.
Il n'y a pas, légalement, d'éviction de la crèche ou de l'école et de la piscine......

MORT SUBITE DU NOURRISSON :
Une des grandes causes de décès du nourrisson âgé de moins d'un an (le plus souvent de moins de 6 mois), dont un des facteurs déterminants est la position ventrale de sommeil.
Prévention : Sommeil sur le dos, de préférence dans la chambre des parents les premiers mois, avec une tétine, proscrire les couettes et couvertures, ne pas fumer en présence d'un nourrisson.
Pas de danger supérieur de fausse route lactée sur le dos, mettre par contre facilement sur le ventre pendant l’éveil, sous surveillance. Risque plus élevé sur le côté.
Préférer turbulettes ou surpyjamas. Matelas fermes et adaptés à la taille du lit.
Il faut y penser et en parler, faire ce qu'il faut pour la prévenir; c'est pareil quand vous montez dans votre voiture, vous pouvez avoir un accident grave...


MOUSTIQUES :
Comment se protéger ?
C'est là

MUGUET :


MYCOSE :
Toute lésion arrondie du tronc ou des membres n’est pas une mycose. Penser à l’eczéma avant de traiter.
Le pied d’athlète est exceptionnel avant la puberté, par compte la dermatose plantaire juvénile, proche de l’eczéma et favorisée par le port de chaussures de sport, est fréquente.
Les vulvites sont rarement mycosiques chez l’enfant prépubère, sauf après antibiotiques.
Voir le dossier infections

MÉDICAMENTS :
Les médicaments se manient différemment chez l'enfant... lire les monographies pour les doses, les durées de traitement, les contre-indications.
Les rares médicaments à avoir dans sa pharmacie : paracétamol, sérum physio, solutions de réhydratation orale (GES45, Alhydrate, Kydrigoz, Adiaril), Codenfan, antiseptique.

Ne pas hésiter à ne pas donner de médicaments quand c'est indiqué !!! Les parents s'éduquent... Une étude en France a montré que des enfants atteints de diarrhée aiguë (a priori virale) recevaient en moyenne chacun 2,4 médicaments hors antipyrétiques et solution de réhydratation!

Et réflechissez à cette question: "pourquoi la plupart des médicaments délivrés en ville ne sont pas disponibles à l'hôpital?" c'est pourtant l'endroit où les enfants (et les adultes) sont le plus malades...!
Réponse: c'est que tout le monde sait qu'ils ne servent à rien .............


MÉGALÉRYTHÈME ÉPIDÉMIQUE :
Il s'agit d'une maladie, autrefois appelée "5ème maladie", le mégaléryhème épidémique.
Comme son nom l'indique, il s'agit d'un "érythème = rougeurs", méga!, qui se propage par petites épidémies.
L'aspect caractéristique au début, chez un enfant le plus souvent d'âge scolaire, est celui d'une rougeur boursoufflée des joues (comme s'il avait reçu une forte claque) faisant place rapidement à une éruption au niveau du tronc et des membres.
La fièvre est généralement peu élevée, il est parfois retrouvé des douleurs dans les articulations.
L'éruption dure en général une bonne semaine.

C'est fréquent, banal, sans complications, sauf
- chez l'enfant qui a une maladie du sang se traduisant par une anémie chronique (drépanocytose, thalassémie par exemple..)
- chez la femme enceinte avec des complications possibles chez le foetus, tout particulièrement durant le 2° trimestre de grossesse.

Cette maladie est contagieuse AVANT que n'apparaisse l'éruption (3 à 7 jours). Il n'y a donc aucune mesure d'éviction à prendre.
L'incubation peut durer de 4 à 21 jours. Le virus en cause est le Parvovirus.

Il est important que toute femme enceinte ayant été en contact étroit avec un enfant durant la phase de contagiosité, aille consulter rapidement son gynéco-obstétricien.
Il vérifiera si elle a déjà eu ce virus (dosage des anticorps) et dans le cas contraire fera un suivi régulier de la grossesse par des échographies rapprochées.

Voir aussi : PARVOVIRUS

MÉNINGITE :


N
NAEVI PIGMENTAIRES : « GRAINS DE BEAUTÉ » :
Dans l’enfance, le problème est essentiellement celui des naevi congénitaux, surtout de grande taille (>20 cm de diamètre). Avis spécialisé rapide : pour exérèse possible. Si < 1,5 cm et d’allure bénin : on peut observer.
À l’adolescence, une poussée est physiologique, et ne doit pas inquiéter systématiquement.
L’apparition de zones de dépigmentation n’est pas synonyme de gravité, mais justifie un avis spécialisé comme tout autre modification d’aspect.


NOURRISSON :
Enfant âgé de moins de 2 ans.

O
OBÉSITÉ :
Problème qui prend une importance inquiétante dans les pays développés, avec des conséquences graves sur la santé physique et mentale.
Une obésité chez l'enfant, isolée, sans cassure de courbe de taille n'est pas une pathologie des glandes.
Elle est d'origine nutritionnelle et génétique et liée au mode de vie, elle ne nécessite aucun examen pour rechercher une cause.
Des examens explorant le métabolisme des glucides et lipides peuvent parfois être utiles, surtout en cas d'antécédents familiaux, ainsi que l'exploration du retentissement orthopédique, cardiaque ou respiratoire dans les obésités majeures.
Voir à Croissance. Intérêt des courbes de corpulance (indice de masse corporelle) pour un dépistage précoce.
Rôle important de la télévision chez l’enfant, diminuant l’activité physique et exerçant une pression vers des aliments déséquilibrés (appelés " nourriture pourrie ", aux États-Unis), par la publicité et les messages subliminaux (friandises apparaissant dans les films). Une heure de plus en moyenne par jour devant la télévision augmente la prévalence de l’obésité de 2 % en moyenne…
Voir prévention

Voir conseils en cas d'obésité

ONGLES :


ORDONNANCE :
Partie importante du travail du médecin, doit être la plus légère possible…détaillée avec poids ou âge (contrôle de la dose par le pharmacien), spécialité, présentation, dosage, posologie, durée, nombre de médicaments prescrits, bien écrite, sans abréviations abusives, signée. Référence facile à un dictionnaire des médicaments en cas de doute ou d’association.
Doit être expliquée en détail et dans ses effets attendus, ses risques.
Voir à Médicaments

ORTHOPHONISTE :


OTITE :
L'otite est une inflammation de l'oreille.
En fait il ya plusieurs "oreilles":
• l'oreille externe: c'est le conduit auditif (là où l'on met les coton-tiges que l'on ne devrait pas utiliser). Elle peut être très douloureuse et nécessite un traitement antalgique efficace, mais pas d'antibiotique. Parfois déclenchées par les baignades, un éczéma du conduit.
• l'oreille moyenne : imaginez un tambour, la caisse du tambour est la caisse du tympan (c'est l'oreille moyenne), la peau du tambour est le tympan.
L'oreille moyenne communique avec le nez par la trompe d'Eustache.
Dans l'otite moyenne aiguê il y a du pus dans la caisse pouvant entraîner un bombement du tympan. Elle guérit spontanément dans 80% des cas, n'est pas forcément douloureuse ou fébrile, et peut nécessiter (surtout chez le tout-petit) un traitement antibiotique.
L'évolution (sans traitement ou après antibiotique) se fait naturellement vers l'otite séreuse (des sérosités remplacent le pus).Voir "otite séreuse"
• l'oreille interne où se trouvent des organes de l'équilibre et de l'audition.

OTITE CONGESTIVE :
C'est une inflammation, fréquente, du tympan survenant au cours d'une rhinopharyngite.
Il n'y a pas de pus derrière le tympan et les antibiotiques ne sont pas justifiés.
Ce n'est pas grave mais parfois très douloureux.
Le traitement a pour but de soulager l'enfant : gouttes auriculaires (type Otipax) et antalgiques par la bouche.

OTITE SÉREUSE :
Il Il s'agit d'un épanchement de sérosités dans l'oreille moyenne.
L'origine peut être une inflammation, ou une infection, chronique des végétations empêchant une bonne oxygénation de la caisse du tympan.
La douleur est rare (mais possible), il peut exister des sensations "bizarres" au niveau de l'oreille (bruits, gêne).
L'otite séreuse est la suite habituelle d'une otite moyenne aiguë (otite avec du pus, complication fréquente des rhinopharyngites). Elle disparaîtra, le plus souvent, en quelques jours ou mois, spontanément. Elle peut également se surinfecter, ce qui explique qu'un enfant puisse faire 2 ou 3 otites purulentes successives.
Il n'y a pas de traitement, sauf si elle persiste pendant plusieurs mois ou années, le risque alors, étant un déficit auditif et des troubles du langage.
Voir Aérateur trans-tympanique.

OVAIRE :
Une tuméfaction inguinale chez le nourrisson fille est, à priori, une "hernie de l'ovaire". L'enfant doit être adressée rapidement en milieu chirurgical pédiatrique.


OXYURES = VERS :
Parasites intestinaux fréqemment retrouvés chez les enfants en collectivité. La transmission se fait par les mains, les animaux ne sont pas porteurs. On peut parfois les apercevoir dans les selles (petits vermicelles blancs de 1 cm de long environ).
Souvent responsables de démangeaisons au niveau de l’anus, surtout en fin de journée, de douleurs abdominales récidivantes, de cauchemars, d’hyperexcitation, d’irritation de la vulve chez la petite fille.
Il est plus facile de traiter que de rechercher les vers. En cas de doute : 1 cuillère à café de Fluvermal® pour tous les membres de la famille, à renouveler 15 à 20 jours plus tard.
Couper et brosser les ongles, se laver les mains régulièrement, et débuter le traitement un jour où vous changer les draps. Pensez à laver le doudou ou autre objet familier à l’enfant.

P
PAI :
Projet d'Accueil Individualisé
Document permettant à l'enfant, atteint d'une maladie chronique (asthme, allergie alimentaire, diabète, épilepsie), de pouvoir recevoir son traitement à l'école.
Le directeur de l'établissement remet aux parents un document que, le médecin qui suit l'enfant, devra remplir.

PARACENTÉSE :
C'est un "trou" que l'on pratique à travers le tympan.(Voir Otite)
Les principales indications sont:
- soulager une douleur d'une otite moyanne aiguë (on perce l'abcés pour permettre au pus de s'écouler).
- faire des prélèvements afin, de vérifier s'il s'agit de pus ou de sérosités (faire la différence entre une otite séreuse et une otite moyenne aiguë), de rechercher la bactérie responsable pour adapter le traitement antibiotique.
C'est un geste douloureux qui est fait, au mieux, sous une brève anesthésie générale.

PARACETAMOL :
Médicament de référence pour lutter contre la douleur … ou la fièvre.
A avoir dans sa pharmacie.
= Dafalgan, Doliprane, Dolko
Dose : (10 à) 15 mg /kg et par prise (une dose en fonction du poids pour les sirops), minimum 4 heures entre 2 prises.
Voir Dossier Fièvre

PARAPLUIE :
Syndrome atteignant parfois les médecins, parfois encouragés par leurs malades, qui fait remplacer une démarche diagnostique et thérapeutique réfléchie par une pluie d'examens complémentaires ou de médicaments.

PARASITES :
Voir le dossier infections

PARASITOSE CUTANÉE :
• Poux
Les shampooings ne suffisent pas.
Pas de spray chez l’asthmatique.
Traiter toute la famille et désinfecter bonnets et écharpes.
• Gale
Pas de résistance au traitement, mais toute la famille doit être traitée en même temps.
• Teignes
Le prélèvement mycologique du cuir chevelu est obligatoire pour déterminer l’origine animale ou inter-humaine (éviction scolaire).
Le traitement oral est obligatoire.

PARVOVIRUS :

Voir aussi : MÉGALÉRYTHÈME ÉPIDÉMIQUE

PHIMOSIS :


PIEDS PLATS :
Avant 10 ans, ils sont physiologiques s'ils sont souples, symétriques et indolores. Les semelles orthopédiques n'ont donc pas de justification (sauf pour traiter la déformation accélérée des chaussures...)
À l'âge adulte, ils n'étaient même plus une cause de réforme pour l'ex-service militaire. C'est dire si l'on peut s'interroger sur leur caractère pathologique ! En outre ce sont ceux qui ont les pieds plats qui gagnent les médailles dans les épreuves de course aux jeux olympiques !!!

PIPI AU LIT :
Voir Enurésie

PISCINE ET OTITES :
La piscine est contre indiquée (temporairement) en cas d'otite externe (inflammation du conduit), d'otite moyenne aiguë (pus derrière le tympan), de sinusite aiguë ou lors d'écoulement chez un enfant porteur d'aérateurs trans-tympaniques (yoyo).
La seule contre-indication formelle durant toute l'année scolaire est la perforation tympanique (rare).


PLAGIOCÉPHALIE = TÊTE PLATE :
Quand elle est postérieure elle est en règle bénigne, mais parfois à risque inesthétique, favorisée par le couchage sur le dos. De plus en plus fréquente, peut être facilement prévenue, dès la maternité, par le changement de l’orientation du nourrisson dans son lit , le mettre sur le ventre lors des périodes d’éveil.

PNEUMOPATHIE = PNEUMONIE :
Fréquente chez l’enfant. La radiographie est nécessaire pour le diagnostic. Aucun argument clinique, ou radiologique ne permet de faire la différence entre une origine virale et bactérienne. Le traitement repose sur un antibiotique qui doit être changé en l’absence d’amélioration dans les 72 heures. La kinésithérapie a peu d’intérêt.


POT :
Il n’ y a pas d’âge idéal pour l’apprentissage de la propreté ; plus l’enfant sera mis tôt, plus l’apprentissage sera long.


POUSSÉE DENTAIRE :
Depuis l’antiquité la « poussée dentaire » est tenue comme responsable de tous les maux. Au XVIIIe siècle des médecins français pensaient qu’elle était responsable de la moitié de la mortalité du nourrisson !
En général la première dent apparaît à partir de 6 mois, âge auquel l’enfant n’est plus protégé par les anticorps de sa maman et va faire toutes les maladies infectieuses banales à cet âge: rhino-pharyngite, otite, diarrhée etc. Entre 6 mois et 30 mois, 20 dents vont sortir, vous trouverez donc toujours une dent qui vient de sortir ou qui va sortir quand votre enfant sera malade...
Puis il aura toutes ses dents, entrera en maternelle, et continuera à avoir toutes ces maladies...
De nombreuses études ont montré que la poussée dentaire n’était responsable d’aucun symptôme, ou presque.
Il a été montré, par contre, que tous les gris-gris, colliers d’ambre et autres, étaient responsables d’accidents parfois dramatiques.
Si votre enfant est malade, ne dites jamais « c’est les dents ! ».

POUX (pédiculose) :
Ce n'est pas une question d'hygiène!
Les poux du cuir chevelu n'entraînent pas de maladie.
Ils sont plus le souvent transmis par contact direct, entre enfants.
Il faut différencier les lentes (c'est comme un tout petit grain de riz qui entoure le cheveu) mortes, qui sont situées à plus de 1 cm du cuir chevelu, des lentes vivantes.
Il faut privilégier les traitements par lotions, crèmes ou spray (Paraplus, Prioderm). Les shampoings sont peu efficaces. Il faut éviter les sprays chez les enfants asthmatiques.
Il faut bien respecter le mode d'emploi , en respectant les délais d'application, des traitements employés.
Une désinfection des différents vêtements et lietrie est rarement nécessaire.
Si le traitement bien conduit (voir les recommandations ci-dessous) ne suffit pas, je peux vous proposer un traitement par voie orale qui est très efficace.
Pour en savoir plus:
Voir la fiche
et l'Avis du conseil supérieur d'hygiène publique


PROPRETÉ :
Voir Pot

PSY- :
-chiâtre ou -chologue, êtres humains normaux ne disposant pas d’un radar pour fouiller les consciences, mais formés à aider les gens normaux à réfléchir sur leurs difficultés et celles de leurs enfants.
Difficiles à introduire auprès des parents, mais très utiles dans beaucoup de circonstances .


PYÉLONÉPHRITE :
Infection urinaire touchant le rein.
Voir infections urinaires

PÉDIATRE :
Professionnel (en voie de disparition) amical et compétent, médecin de cabinet privé et/ou hospitalier, formé aux pathologies congénitales, aux pièges des maladies de l'enfant, aux particularités des thérapeutiques chez l'enfant, aux problèmes de Croissance et de puberté.

Partenaire utile et irremplaçable des médecins de famille et des autres spécialistes, (hors gériatres !). Ne pas opposer à Médecin de famille.


R
RACHIALGIES = MAL AU DOS :
Dans 95% des cas sont des "douleurs de croissance". En cas de raideur associée on demandera, alors, une radiographie.

RADIOGRAPHIES COURANTES :
Dans la pathologie courante de l’enfant elles sont rarement nécessaires.
A faire en cas de suspicion d’infection pulmonaire (pneumonie) ou de toux chronique.
A ne pas faire en cas de suspicion de sinusite, pour voir de grosses végétations.
A faire rarement en cas choc sur la tête (traumatisme crânien), de mal de ventre.


REFLUX GASTRO-OESOPHAGIEN :
Un reflux sans signes d’œsophagite (douleurs++), de malaise ou de problème respiratoire inexpliqué, ne s'explore pas, il est physiologique. Détecter la suralimentation, éviter les jus de fruits, faire roter plusieurs fois en bonne position les voraces, acheter des bavoirs, prendre patience…
Utiliser des laits épaissis avant de penser médicaments.
Un adulte de 70 Kg devrait boire plus de 8 litres de boisson (gazeuse !) par jour s’il voulait imiter le nourrisson ! Les nourrissons étonnants sont plutôt ceux qui ne régurgitent pas !


RHINITE = NEZ QUI COULE :
Le plus souvent dans le cadre d’une rhinopharyngite chez le petit enfant.
Parfois dans le cadre d’une allergie, peut être alors très invalidante. Dans ce cas il faut la traiter efficacement (sirop antiallergique, gouttes à base de cortisone)
Importance du lavage de nez (voir dossier) .

RHINO-PHARYNGITE :
Pathologie virale, à ne jamais traiter par antibiotiques.
Peut être impressionnant chez le jeune nourrisson qui ne sait pas respirer par la bouche... Le fait que l’écoulement devienne épais et coloré fait partie de l’évolution normale, et ne signe pas à lui seul une complication comme une sinusite.


RHUME :
Voir Rhinite, Rhinopharyngite

RHUME DE HANCHE :


RONFLEMENTS :
La dyspnée de sommeil n’est pas rare chez l’enfant. Due parfois à une anomalie des fosses nasales chez le nourrisson. Chez le plus grand : hypertrophie amygdalienne (grosses amygdales), parfois dès l’âge de 18 mois.
L’hypertrophie adénoïdienne (grosses végétations) peut être diagnostiquée par la clinique voire la fibroscopie.
Signes évocateurs d’une obstruction sévère : ronflements audibles à travers la cloison, pauses respiratoires, sommeil agité, pipi au lit, sueurs la nuit, troubles de l’attention le jour, hypotrophie, vomissements nocturnes, refus ou vomissement de l'alimentation solide le jour…
Avis ORL.
Certains enfants "ressuscitent" après l’intervention… Mais les parents ne pensaient pas à parler de leur sommeil.

ROSÉOLE = EXANTHÈME SUBIT = 6° MALADIE :
Maladie infectieuse très fréquente chez le nourrisson, caractérisée par une fièvre d’au moins 3 jours, souvent élevée mais assez bien tolérée. Il existe peu de signes associés (rhinopharyngite, otite congestive=tympans rouges). Quand la fièvre a disparu il apparaît généralement une petite éruption (petites tâches rosées sur le corps), fugace. L’enfant est guéri mais peut garder un état de fatigue durant les jours qui suivent.
L’incubation de la maladie est de 5 à 15 jours. Plusieurs virus sont en cause = on peut avoir plusieurs roséoles..


RÉFRACTION :
Un enfant inattentif doit être suspect d'une hypermétropie (gêné de prés, il s'agite) ou d'astigmatisme.
Un enfant trop sage peut être un enfant myope! Voyant très bien de près, il dessine, il lit. À suspecter vers l'âge de 2-3 ans.


RÉGURGITATIONS :
Voir Reflux Gastro Oesophagien

S
SAIGNEMENTS DE NEZ :
Voir épistaxis

SCARLATINE :
Il y a régulièrement des cas de "scarlatine" déclarés dans certaines écoles.
La scarlatine est rare avant 5 ans, exceptionnelle avant 3 ans et nombreuses éruptions virales ont un aspect de scarlatine (maladie qui se traduit par une éruption avec un mal de gorge et une fièvre élevée).
Il existe un test facilement réalisable au cabinet qui permet, par un prélèvement de gorge, de rechercher le streptocoque responsable de la scarlatine.
Voir sur le site, dans la rubrique maladies infectieuses à
"Infections à streptocoque A : Angine, Scarlatine"

SCOLIOSE :


SINUSITE :
Une sinusite aiguë peut être suspectée devant une rhinopharyngite persistant au delà de 10 jours ou devant un écoulement purulent avec fièvre supérieure à 39°C pendant plus de 3 jours (et souvent des maux de tête).

SOLEIL :
Le nombre de naevi pigmentaires (grains de beauté) est corrélé avec l’exposition solaire, en particulier pendant l’enfance.
La protection vestimentaire est essentielle et peut être complétée par les écrans solaires de haute protection avec protection UVA et UVB.
Dans certains pays, il ne viendrait à l’idée de personne de bronzer sur une plage… Surtout à l’âge pédiatrique. Toute une éducation à faire…
Voir Dossier


SOLUTIONS DE RÉHYDRATATION ORALE :
Le "médicament" qui a sauvé le plus de vies, et pourrait en sauver encore plus... s'il était plus largement utilisé. Évite et traite la déshydratation, prescrit par une minorité de généralistes en France. Peut être aussi efficace qu’une perfusion.
Ils sont remboursés. Un des rares médicaments à avoir dans sa pharmacie.

Voir à Diarrhée à Déshydratation.
Le seul traitement salvateur lors d’une diarrhée aiguë, il est difficile d’en persuader les parents qui sont demandeurs de “vrais médicaments”. Ne pas ajouter de sirop ou jus de fruit, pour faire passer le mauvais goût, vous changerez sa composition.

SOURIRE :
Élément rassurant (et agréable) chez le nourrisson : s’il sourit, sa fièvre/diarrhée/bronchiolite/dénutrition… n'est pas a priori gravissime.

SPORT :
Compatible avec la plupart des maladies chroniques*, après éducation de l’enfant et de sa famille

STRABISME :
Un spasme en convergence important intermittent est physiologique jusqu'à l'âge de 3 mois.
Au-delà de 3 mois toute déviation oculaire nécessite une consultation spécialisée. Qu'elle soit en convergence ou divergence, uni ou bilatérale, permanente ou intermittente.

voir à Amblyopie


STRIDOR :
Bruit respiratoire (quand le bébé inspire).
Fréquent chez le petit nourrisson, habituellement bien toléré et résolutif (stridor laryngé congénital = "mollesse" du larynx). Examen fibroscopique du larynx cependant indispensable.

STÉNOSE DU PYLORE :
Savoir l'évoquer devant (presque) tout événement survenu vers un mois de vie : vomissements, pleurs, refus du biberon, malaise, cassure de courbe de poids. L'urgence (souvent relative) est la réhydratation.



STÉRILISATION DES BIBERONS :
Il n'est pas nécessaire de stériliser les biberons.
Les recommandations ont été officialisées par l'AFSSA
AFSSA

SUCETTE :
Voir tototte

SUICIDE :


SURDITÉ :
Ne pas hésiter à signaler le moindre doute que vous avez sur l’audition de votre enfant. Vous êtes en première ligne pour en faire le dépistage, malheureusement l'impression des parents est souvent négligée.

SYNDROME DE PENETRATION :
Un tableau de détresse respiratoire aiguë ou de toux brutale, résolutive, évoque l'inhalation d'un corps étranger, fréquent chez le moins de 3 ans.

SYNDROME DU BIBERON (caries dentaires et biberons) :
Caries multiples et graves dues à l’habitude de donner des biberons de boissons sucrées comme boisson habituelle, ou un biberon de lait ou de boissons sucrées au coucher (enfant également à risque d’otites). La prise des biberons favorise les caries, il faut déshabituer le bébé à boire au biberon. Fréquent et à combattre. Voir Erreurs alimentaires.

SÉPARATION :
Voir à Divorce

SÉPARATION :
voir divorce

SÉPARATION :
voir divorce

SÉVICES :
Hélas fréquents chez l'enfant, coups, torsions de membres, secousses, sévices sexuels, brûlures...
Ne jamais banaliser car risque de récurrence majeur.
En cas de doutes sur des sévices à un enfant, ne pas hésiter à appeler le 119, service qui recevra votre déclaration , de façon anonyme si vous le désirez, et contactera les services compétents qui enquêteront.

T
TABAC :
Poison lent pour tous, toxique pour les enfants : favorise bronchites, rhino-pharyngites, mort subite du nourrisson...
"Les parents fument, les enfants toussent".
Un enfant devrait y être soustrait dès la grossesse, et indéfiniment, y compris par l'exemple donné à la préadolescence par les parents...
Le tabagisme maternel ne doit pas être une contre-indication à l’allaitement maternel.


TELEVISION :
Voir à audio-visue

TESTICULE :
• Toute bourse douloureuse doit être considérée comme une torsion du testicule et demande un avis médical, voire chirurgical, urgent.
• Un testicule oscillant, testicule "ascenseur" (qui s'abaisse manuellement dans le scrotum, mais qui remonte) ne justifie aucun traitement, chirurgical ou hormonal (voir à Ectopie).

THERMOMÉTRE :
Voir à "Fièvre"et le dossier La mesure de la température

TORTICOLIS :
Tout torticolis, chez le nourrisson, ne nécessite pas des séances chez le kiné.
Vous pouvez très bien faire quelques mouvements qui seront bénéfiques. Ces exercices devraient être effectués à chaque change de couches.
Chaque exercice, sera répété trois fois, ce qui demande à peu près 2 à 3 minutes par change.

Une main est placée sur le haut de la poitrine de l'enfant et l'autre tourne la tête de l'enfant doucement jusqu'à ce que le menton touche l'épaule. Cette position est maintenue pendant environ 10 secondes. La tête est ensuite tournée de l'autre côté et maintenue pour le même temps. Ensuite, la tête est penchée de telle façon que l'oreille du nourrisson touche son épaule. De nouveau, la position est maintenue pendant 10 secondes et répétée pour le côté opposé.

TOTOTTE (Tétines) :
Bouchon que l’on met dans la bouche du bébé pour faire cesser les pleurs mais ce "bouchon" pourrait être efficace pour prévenir la mort subite du nourrisson ...
A éviter en cas d’allaitement au sein avant que la succion au sein soit bien installée.
Ne pas sucer pour la nettoyer! Vous apporterez alors des germes, en particulier ceux qui favorisent les caries.
Il semblerait que la tétine puisse favoriser les otites.
A éviter de donner pour l’endormissement (risque de réveils nocturnes).
N’a pas plus d’inconvénient sur la dentition que la succion du pouce (c’est à dire aucun effet sur les dents de lait, mais par contre effets néfastes sur la dentition définitive).
Comme pour tout il faut être raisonnable, la têtine peut être utile transitoirement, pour passer un cap, mais attention au bébé trop « accro » qui ne peut s’en passer ++ (dysfonctionnements dans les interactions précoces ?)
Voir quelques conseils

En résumé : tétine, OK les premiers mois, mais essayez de la supprimer vers 6 mois. Même si ce sera difficile pendant quelques jours, ce sera, souvent, tout bénéfice pour les mois à venir.
Voir aussi :

TOUX :
Le nez coule, il tousse, il a de la fièvre ...
Il faut : laver le nez avec du Sinomarin hypertonique, surélever la tête du lit, prévoir que la fièvre va durer 2 à 3 jours, que le nez va couler clair puis jaune puis vert pendant 8 à 10 jours, que «bébé» sera grognon. Ne pas hésiter à prendre rendez-vous s’il pleure en pleine nuit (otite?) ou s’il semble gêné pour respirer (respiration plus rapide, gêne importante pour s’alimenter etc.)
Il n’y a pas de médicament efficace contre la toux (proposer du miel s’il a plus de 12 mois).
Et surtout prenez les mêmes mesures de prévention recommandées pour limiter la propagation de la grippe A H1N1 (lavage des mains, mouchoirs jetables, etc.) Un enfant d’âge pré-scolaire peut tousser «normalement» jusqu’à 140 jours par an! Imprimez ce papier très bien fait (je ne peux le mettre sur le site, problème de copyright) :
Toux

TRAUMATISMES CRÂNIENS : CHOC SUR LA TÊTE :
Un choc sur la tête est un traumatisme crânien. Ce terme n'a aucune valeur péjorative.
Si l'enfant a perdu connaissance, ne serait-ce que quelques secondes, il doit être examiné.
Dans le cas contraire, il suffit de le surveiller; schématiquement : son comportement est-il normal ou pas ? si quelque chose vous étonne ne pas hésiter à consulter en urgence (anomalies des pupilles,somnolence inhabituelle, moindre mobilité d'un bras, d'une jambe etc...)
Après un choc sur la tête, il est "normal " qu'un enfant vomisse une ou deux fois; si c'est plus fréquent il faut consulter.

TROTTEUR = YOUPALA :
S’il est possible que le youpala retarde les acquisitions motrices de l’enfant, il est surtout certain que les accidents sont de plus en plus graves et fréquents (il existe des conseils d’interdiction de vente au Canada et aux USA). Ces accidents sont essentiellement des chutes (descente d’escaliers), chute d’objets, brûlures (porte du four) etc..
Si malgré tout vous insistez pour qu’il « s’éclate » avec son trotteur, veillez à ce qu’il soit à bonne hauteur (pieds à plats) et restez en permanence à ses côtés.


TROUBLES DU SOMMEIL :


TUBERCULOSE :
article en cours de mise à jour

V
VACCINS :
Le DTP est obligatoire.
Tous les vaccins préconisés chez l'enfant ont fait la preuve qu'ils étaient moins dangereux (de très loin) que la pathologie naturelle correspondante... Cette balance risque-bénéfice est dans l’esprit de chaque médecin pour chaque décision, les parents ont le droit de savoir le pour et le contre.
Respecter le programme vaccinal, régulièrement mis à jour (mais aussi, strictement, les rares et précises contre-indications données sur les monographies).

Pas de délai particulier entre deux vaccins différents, sauf pour les vaccins vivants (ROR, Varicelle...), après lesquels il faut respecter un délai de 1 mois. Un programme vaccinal qui a pris du retard doit être repris là où il a été arrêté et complété par le nombre d'injections manquantes.
Pour l'hépatite B par exemple, le vaccin évite à coup sur beaucoup plus d'hépatites chroniques, cirrhoses et cancers, qu'il ne provoque de SEP, non décrites après vaccin chez le jeune enfant et chez l'adulte... il y a 1000 fois moins d’encéphalites avec le vaccin qu’avec la maladie, pour la rougeole.
Voir Dossier vaccinations

VARICELLE :
Maladie le plus souvent bénigne chez l’enfant en bonne santé.

L’incubation de la maladie est de 12 à 21 jours, la contagiosité est maximale 2 (voire 4) jours avant l’éruption et le jour des premiers boutons. Elle diminue par la suite, jusqu’à 5 à 7 jours après le début de l’éruption (tout est possible, mais c'est beaucoup plus rare après 5 jours). En général quand on fait le diagnostic de varicelle, c'est trop tard pour les mesures préventives; d'où les non-recommandations, officielles, sur les évictions inutiles des collectivités. La maladie se transmet essentiellement par voie aérienne (par la bouche) plus que par le contact direct avec les boutons. Le risque "d'attraper" la maladie est de 85% au sein d'une famille, 10 à 35% au sein d'une collectivité.

Il y a plusieurs poussées de boutons qui peuvent s’accompagner de fièvre, mais la fièvre est surtout importante au début et peut précéder l'éruption.
Les boutons se présentent initialement comme des piqûres de moustique puis font des petites cloques.

Ne pas donner d’aspirine (à éviter quelque soit la maladie), l’ibuprofène (Advil, Nurofen), les poudres. Mettre une fois par jour du Cicalfate sur les boutons pourrait permettre de limiter les croûtes et cicatrices.

Antiseptique (Chlorexidine= Biseptine) une fois par jour pour éviter la surinfection.
L'éosine est un très mauvais antiseptique, sa couleur empêche de voir l'évolution de la maladie. Son seul intérêt est de faire des photos "rigolotes" que certains n'hésitent pas à diffuser sur le net...
Atarax à partir de 2 ans en cas de démangeaisons (la Polaramine sirop n'existe plus).
Préférer les douches aux bains, avec un savon ordinaire.

La réglementation ne recommande pas d'éviction de la collectivité (à éviter lors de la phase aiguë si l'enfant ne sent pas bien, comme pour toute maladie...). Mais il est difficile de faire comprendre cette recommandation officielle auprès des différents responsables de collectivités qui ne connaissent pas la maladie. Être obligé de s'arrêter de travailler pendant 8 jours par ce que c'est le bon vouloir d'un "incompétent" c'est dommage pour la famille et pour les finances publiques.

L’enfant peut sortir mais doit éviter le contact avec des personnes pour qui la varicelle peut être grave et qui n'ont pas eu la varicelle (femme enceinte, SIDA, personne sous chimiothérapie, sous cortisone). Il faut savoir que plus de 80% des adultes qui pensent n'avoir jamais eu la varicelle l'ont eu (parfois peu apparente ou non-apparente).

Protection solaire (s'il y a du soleil, quand les croûtes sont tombées pour éviter les cicatrices disgrâcieuses.
Éviter les baignades au stade de croûtes.

C'est le cas type d'une maladie bénigne, pouvant devenir gravissime voire mortelle, du simple fait d'un traitement excessif inadapté...
Dans de rares cas ont peut donner un sirop anti-viral (Zovirax), qui quand il est donné dans les premières 24 heures, peut diminuer, un peu, l'importance de l'éruption et des symptômes généraux. Si l'enfant est immunodéprimé, le traitement sera donné en perfusion comme pour de rares complications.

Il existe un vaccin qui est remboursé pour les ados et les parents qui n'ont pas eu la varicelle, mais on peut le faire à partir de 1 an (non remboursé alors) avec un rappel au moins 2 mois plus tard.

"les médicaments ne sont pas automatiques"...

VERS :
Voir Oxyures

VIRUS :
C'est la "ménagerie" de l'enfant.
Responsables de la plupart des maux (fièvre, toux, rhinite, angine, diarrhée etc ..) et de la majorité des prescriptions d'antibiotiques (qui n'ont pourtant aucune action sur les virus !).
Quand ils sont responsables de maladies potentiellement graves, il peut exister des vaccinations pour les prévenir (rougeole, hépatites, oreillons, grippe etc ..), mais pas pour tous (SIDA, SRAS ...).
Il existe des médicaments anti-viraux pour certains d'entre eux (HIV, Herpés, Grippe ...), plus ou moins efficaces.
Ils se transmettent, le plus souvent, par les mains et sont donc accessibles à une prévention : le lavage des mains.
Voir le dossier infections

VITAMINES :
Ne donnent ni bonne mine, ni de l'appétit ! Risque d'intoxication pour les vitamines A et D.
Inutiles en cas de régime équilibré, sauf :

Vitamine D jusqu'à 18 mois (en tenant compte de la vit D des laits), l'hiver jusqu'à 5 ans ( tous les hivers chez les noirs) puis à partir de 10 ans.

Vitamine K à la naissance, à 3-4 jours , et à 1 mois pour les enfants allaités. Pour les enfants prématurés ou ayant une pathologie à risque le protocole peut être différent, il vous sera indiqué à la maternité.


VOMISSEMENTS :
N’importe quelle infection peut faire vomir un petit enfant.
Les médicaments proposés sont rarement efficaces. L’important est de proposer des repas et des boissons sucrées en petite quantité, mais très régulièrement . Evitez le jus d’orange et le chocolat (et le tabac !) qui favorisent les vomissements.
Proposez, chez le petit enfant, une solution de réhydratation à boire par toute petite quantité, 1 cuillère à soupe (10 à 15 ml), toutes les 5 à 10 minutes pendant 2 heures. Cela peut permettre d’éviter une perfusion et hospitalisation. A défaut, le Coca cola….

A différencier des régurgitations.

Voir Solutions de réhydratation,

VUE :
Voir Amblyopie, Réfraction

VULVITE :
Irritation de la vulve, fréquente chez les petites filles. Le plus souvent c’est un problème d’hygiène défecteuse, la petite fille qui s’essuie mal ; lui apprendre à s’essuyer de l’avant vers l’arrière. Evitez les bains moussants ; Les oxyures (vers) peuvent également être à l’origine de vulvites récidivantes.
Les mycoses sont rarement en cause (contrairement aux adolescentes et aux femmes), Le traitement repose sur des toilettes (2 fois par jour)avec un savon acide (type pain Dermacid) et un antiseptique (type Cytéal®) que l’on rincera bien.


Y
YEUX :


YOYO :
Voir aérateur trans-tympanique

Z
ZIZIS :
Voir à Décalottage, Coalescence des petites lèvres, Masturbation

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