Les problèmes d’obésité infantile sont dramatiquement croissants dans la plupart des pays industrialisés à l’image des USA. Contrairement à ce que les médias télévisées pourraient laisser croire, le terme d’obèse ne désigne pas uniquement des enfants ou adolescents pesant plus de 85 kg et presque incapables de se déplacer !
1- DÉFINITIONS

A part pour les cas déjà avancés, le diagnostic d’obésité chez l’enfant ne se fait pas avec le regard mais se fait de manière très simple en calculant l’indice de masse corporelle (IMC ou corpulence).
Ce chiffre se calcule à partir du poids et de la taille à un moment donné :
IMC = poids (en kg) divisé par la taille (en mètre)puis re-divisé par la taille (poids sur taille au carré = P/T2)
Ce chiffre est ensuite reporté sur la courbe de corpulence, fille ou garçon selon le cas, page 78 et 79 des carnets de santé.
Si ce chiffre dépasse la ligne la plus haute, on parle d’obésité.
Il s’agit d’une définition médicale et non esthétique !
Une enquête sur l’obésité de l’enfant menée en France en 2000 a révélé, entre autres particularités, que :
• Le nombre d’enfants actuellement obèses ou en surpoids dépasse les 13% et ce chiffre s’est rapidement aggravé ces dernières années,
• La répartition fille-garçon est à peu près équivalente,
• Le risque d’obésité est augmenté en cas de famille monoparentale, d’enfant unique, et qu’il est multiplié par 4 si l’un des deux parents est obèse, et par 8 si les deux parents le sont.
• Le risque d’obésité est plus élevé dans les foyers les plus modestes,
• La fréquence est maximale à 7 ans (supérieure à 20%), et dépasse les 10% dès l’âge de 4 ans.
Ce chiffre se calcule à partir du poids et de la taille à un moment donné :
IMC = poids (en kg) divisé par la taille (en mètre)puis re-divisé par la taille (poids sur taille au carré = P/T2)
Ce chiffre est ensuite reporté sur la courbe de corpulence, fille ou garçon selon le cas, page 78 et 79 des carnets de santé.
Si ce chiffre dépasse la ligne la plus haute, on parle d’obésité.
Il s’agit d’une définition médicale et non esthétique !
Une enquête sur l’obésité de l’enfant menée en France en 2000 a révélé, entre autres particularités, que :
• Le nombre d’enfants actuellement obèses ou en surpoids dépasse les 13% et ce chiffre s’est rapidement aggravé ces dernières années,
• La répartition fille-garçon est à peu près équivalente,
• Le risque d’obésité est augmenté en cas de famille monoparentale, d’enfant unique, et qu’il est multiplié par 4 si l’un des deux parents est obèse, et par 8 si les deux parents le sont.
• Le risque d’obésité est plus élevé dans les foyers les plus modestes,
• La fréquence est maximale à 7 ans (supérieure à 20%), et dépasse les 10% dès l’âge de 4 ans.
2- POURQUOI UNE TELLE ÉPIDÉMIE ?
A part quelques maladies rares, très, très rares… la plupart des excès de poids ou obésité de l’enfant résulte de l’équation suivante :
Insuffisance d'activités physiques (= insuffisance des dépenses énergétiques) + excés d'apports alimentaires (surtout en aliments trop gras et/ou trop sucrés) = Stockage sous forme de masse grasse, d’où excès de poids voire obésité.
La prise en charge d’un enfant obèse est souvent difficile car cela remet en question TOUT le fonctionnement FAMILIAL, des courses au supermarché, en passant par les repas, les activités du week-end etc.
Toutes les familles ne sont pas prêtes à faire cet effort malgré les conséquences parfois dramatiques de l’excès de poids sur le psychisme (et la santé physique) de l’enfant concerné. C’est la raison pour laquelle IL NE FAUT PAS ATTENDRE !
Si votre enfant prend du poids de façon excessive : parlez m'en, je trace régulièrement les courbes de corpulance sur le carnet de santé. Si c'est confirmé, à vous de jouer en vous servant de ces conseils. Mais attention : il faut être prudents et savoir parfois user de diplomatie vis à vis de votre enfant !
Votre attitude sera différente selon l'âge de l'enfant.
Insuffisance d'activités physiques (= insuffisance des dépenses énergétiques) + excés d'apports alimentaires (surtout en aliments trop gras et/ou trop sucrés) = Stockage sous forme de masse grasse, d’où excès de poids voire obésité.
La prise en charge d’un enfant obèse est souvent difficile car cela remet en question TOUT le fonctionnement FAMILIAL, des courses au supermarché, en passant par les repas, les activités du week-end etc.
Toutes les familles ne sont pas prêtes à faire cet effort malgré les conséquences parfois dramatiques de l’excès de poids sur le psychisme (et la santé physique) de l’enfant concerné. C’est la raison pour laquelle IL NE FAUT PAS ATTENDRE !
Si votre enfant prend du poids de façon excessive : parlez m'en, je trace régulièrement les courbes de corpulance sur le carnet de santé. Si c'est confirmé, à vous de jouer en vous servant de ces conseils. Mais attention : il faut être prudents et savoir parfois user de diplomatie vis à vis de votre enfant !
Votre attitude sera différente selon l'âge de l'enfant.
3- SI VOTRE ENFANT EST SCOLARISÉ EN MATERNELLE OU EN PRIMAIRE

Il n’a, en principe, pas encore beaucoup d’autonomie financière, il dépend de vous pour la plupart des déplacements, il ne fait pas les courses seul, il ne se prépare pas encore à manger, il mange rarement seul, bref il n’est pas totalement autonome.
Il n’est probablement pas encore non plus très concerné par son excès de poids et si subitement vous vous mettez à changer ses habitudes alimentaires et de mode de vie en le privant, en lui interdisant certains aliments qu’il aimait particulièrement, vous risquez de créer chez lui un sentiment de frustration qui peut conduire à l’inverse de ce que vous souhaitez obtenir ! (chapardage, grignotage en cachette, troc de goûter…)
I[Alors prudence, ne parlez pas de « régime », ne lui dites pas sans arrêt que tous les changements que vous faites le sont en raison de son problème de poids, dites-lui qu’il est beau et que vous l’aimez, tel qu’il est !]i
Puis agissez de votre coté, sans chercher à vous justifier : vous êtes les maîtres à bord !
Attention , il ne faut pas non plus que ses frères et sœurs lui reprochent les changements que vous allez apporter à votre mode de vie : Essayez de trouver d’autres motifs (économie de budget, pas disponible en rayon, oublié d'acheter…) pour éviter les remarques blessantes (ou pires) de sa fratrie qui peineraient votre enfant.
Il n’est probablement pas encore non plus très concerné par son excès de poids et si subitement vous vous mettez à changer ses habitudes alimentaires et de mode de vie en le privant, en lui interdisant certains aliments qu’il aimait particulièrement, vous risquez de créer chez lui un sentiment de frustration qui peut conduire à l’inverse de ce que vous souhaitez obtenir ! (chapardage, grignotage en cachette, troc de goûter…)
I[Alors prudence, ne parlez pas de « régime », ne lui dites pas sans arrêt que tous les changements que vous faites le sont en raison de son problème de poids, dites-lui qu’il est beau et que vous l’aimez, tel qu’il est !]i
Puis agissez de votre coté, sans chercher à vous justifier : vous êtes les maîtres à bord !
Attention , il ne faut pas non plus que ses frères et sœurs lui reprochent les changements que vous allez apporter à votre mode de vie : Essayez de trouver d’autres motifs (économie de budget, pas disponible en rayon, oublié d'acheter…) pour éviter les remarques blessantes (ou pires) de sa fratrie qui peineraient votre enfant.
4- SI VOTRE ENFANT VIENT DE RENTRER AU COLLÈGE OU AU LYCÉE
Il est de plus en plus autonome, il peut s’acheter ce qu’il veut, quand il veut ! Si sa motivation vis à vis de son excès de poids est inexistante, votre tâche sera plus délicate et de ce fait votre rôle doublement important ! Ne vous découragez pas ! Sachez parfois attendre le moment propice pour emmener consulter votre enfant : le mieux étant qu’il le demande lui-même !
Et faites vous aider régulièrement par un « intervenant extérieur » comme votre pédiatre favori par exemple, dont les remarques seront plus entendues et écoutées que les vôtres. C’est agaçant mais habituel à cet âge ! Sachez encourager et récompenser ses efforts par la parole et par de petites attentions (petits cadeaux non alimentaires !) grâce aux économies faites au supermarché!
Et faites vous aider régulièrement par un « intervenant extérieur » comme votre pédiatre favori par exemple, dont les remarques seront plus entendues et écoutées que les vôtres. C’est agaçant mais habituel à cet âge ! Sachez encourager et récompenser ses efforts par la parole et par de petites attentions (petits cadeaux non alimentaires !) grâce aux économies faites au supermarché!
5- ENCOURAGER L’ACTIVITE PHYSIQUE AU QUOTIDIEN !

Cette étape est fondamentale dans la bataille contre l’excès de poids.
Voici quelques « astuces » pour « lutter au quotidien » contre tout ce qui est censé nous simplifier la vie et qui, en fait, endort nos muscles sournoisement…
1• Soyez vous aussi plus actifs, vous serez plus crédibles aux yeux de votre enfant !
2• Préférer à chaque occasion les escaliers plutôt que les ascenseurs ou les escalators, quels que soit l’heure du jour, le poids du cartable, ou le nombre d’étages ! Il ne s’agit pas de faire la course mais de faire travailler des muscles qui dormiraient dans l’ascenseur…
3• Prenez l’habitude de vous passer de votre voiture pour tous les petits trajets quotidiens…Vous n’aurez ainsi plus le stress du stationnement et des embouteillages ! De plus la couche d’ozone et votre balance vous en seront reconnaissants !
4• Prenez l’habitude de descendre du bus ou sortir du métro (par les escaliers !) une station avant votre terminus ! (puis deux, puis trois etc.)
5• Essayer la trottinette, le vélo, le roller ou la marche rapide, moins polluants, moins bruyants mais sûrement plus rapides que la voiture à certaines heures…
6• En semaine, échangez 1h de « dépoussiérage domestique » contre 1h d’activité extérieure avec vos enfants en revenant de l’école (promenades, square, jeux dehors…) . Si vos enfants sont récupérés par une nounou, imposez-lui dès le début ce rituel de « temps dehors » qui remplacera avantageusement la télévision et détendra bien plus vos enfants après une journée d’école !
7• Le week-end, planifiez au moins 1h30 par jour à l’extérieur avec vos enfants pour les faire bouger (et vous avec !). Toute activité est favorable du moment qu’elle remplace le « sommeil musculaire » : jardinage, marche, sport, promenade du chien, découverte de sa ville, de sa région…
8• Limitez l’utilisation de la poussette une fois que votre enfant sait marcher…
9• Méfiez-vous des planches à roulettes que l’on fixe à l’arrière du landau ou de la poussette du cadet et qui ne fait bouger aucun muscle chez votre aîné !
10• Apprenez à contrôler le temps passé devant la télévision : toutes les études sur l’obésité montrent une relation indiscutable entre télé et obésité ! La dépense énergétique d’un enfant devant la télévision est la même que lorsqu’il dort, c’est à dire minime ! Enlever les piles de la télécommande, il lui faudra se déplacer pour changer de chaîne ou régler le volume du son ! De plus les publicités télévisées incitent à la consommation alimentaire et favorisent le grignotage !
11• Ordinateurs et jeux vidéos, console de jeux portatives sont aussi à limiter : ils ne font travailler que les muscles des pouces (et parfois quelques neurones). En général peu conviviaux, plutôt violents et bruyants, ils appauvrissent l’imagination de l’enfant qui finit par ne plus savoir jouer seul ou sans « support », qui ne lit plus, qui s’ennuie dès qu’il n’a plus d’écran, qui vous le dit , vous le répète et de guerre lasse, excédés, vous rebranchez ! Le coté baby-sitter gratuite des ces accessoires parentaux devrait être consommé avec modération pour le plus grand bien de nos petits (et grands !)
12• Encouragez votre enfant à participer à une activité sportive en dehors de l’école s’il le souhaite et en fonction de vos possibilités. Choisissez un moment ou habituellement il regardait la télévision. Privilégiez un sport qui l’intéresse plutôt que celui que vous auriez aimé qu’il fasse : C’est lui qui doit se sentir motivé par son sport, pas vous !! ! Méfiez-vous des sports individuels ou « l’absence » de votre enfant ne gêne que lui : s’il joue au sein d’une équipe, cela renforce le coté indispensable de sa présence et c’est flatteur !
Inutile de l’inscrire cependant à un sport pour lequel son excès de poids sera un handicap : il risque de subir des moqueries supplémentaires et de prendre cette nouvelle activité « en grippe ».
Voici quelques « astuces » pour « lutter au quotidien » contre tout ce qui est censé nous simplifier la vie et qui, en fait, endort nos muscles sournoisement…
1• Soyez vous aussi plus actifs, vous serez plus crédibles aux yeux de votre enfant !
2• Préférer à chaque occasion les escaliers plutôt que les ascenseurs ou les escalators, quels que soit l’heure du jour, le poids du cartable, ou le nombre d’étages ! Il ne s’agit pas de faire la course mais de faire travailler des muscles qui dormiraient dans l’ascenseur…
3• Prenez l’habitude de vous passer de votre voiture pour tous les petits trajets quotidiens…Vous n’aurez ainsi plus le stress du stationnement et des embouteillages ! De plus la couche d’ozone et votre balance vous en seront reconnaissants !
4• Prenez l’habitude de descendre du bus ou sortir du métro (par les escaliers !) une station avant votre terminus ! (puis deux, puis trois etc.)
5• Essayer la trottinette, le vélo, le roller ou la marche rapide, moins polluants, moins bruyants mais sûrement plus rapides que la voiture à certaines heures…
6• En semaine, échangez 1h de « dépoussiérage domestique » contre 1h d’activité extérieure avec vos enfants en revenant de l’école (promenades, square, jeux dehors…) . Si vos enfants sont récupérés par une nounou, imposez-lui dès le début ce rituel de « temps dehors » qui remplacera avantageusement la télévision et détendra bien plus vos enfants après une journée d’école !
7• Le week-end, planifiez au moins 1h30 par jour à l’extérieur avec vos enfants pour les faire bouger (et vous avec !). Toute activité est favorable du moment qu’elle remplace le « sommeil musculaire » : jardinage, marche, sport, promenade du chien, découverte de sa ville, de sa région…
8• Limitez l’utilisation de la poussette une fois que votre enfant sait marcher…
9• Méfiez-vous des planches à roulettes que l’on fixe à l’arrière du landau ou de la poussette du cadet et qui ne fait bouger aucun muscle chez votre aîné !
10• Apprenez à contrôler le temps passé devant la télévision : toutes les études sur l’obésité montrent une relation indiscutable entre télé et obésité ! La dépense énergétique d’un enfant devant la télévision est la même que lorsqu’il dort, c’est à dire minime ! Enlever les piles de la télécommande, il lui faudra se déplacer pour changer de chaîne ou régler le volume du son ! De plus les publicités télévisées incitent à la consommation alimentaire et favorisent le grignotage !
11• Ordinateurs et jeux vidéos, console de jeux portatives sont aussi à limiter : ils ne font travailler que les muscles des pouces (et parfois quelques neurones). En général peu conviviaux, plutôt violents et bruyants, ils appauvrissent l’imagination de l’enfant qui finit par ne plus savoir jouer seul ou sans « support », qui ne lit plus, qui s’ennuie dès qu’il n’a plus d’écran, qui vous le dit , vous le répète et de guerre lasse, excédés, vous rebranchez ! Le coté baby-sitter gratuite des ces accessoires parentaux devrait être consommé avec modération pour le plus grand bien de nos petits (et grands !)
12• Encouragez votre enfant à participer à une activité sportive en dehors de l’école s’il le souhaite et en fonction de vos possibilités. Choisissez un moment ou habituellement il regardait la télévision. Privilégiez un sport qui l’intéresse plutôt que celui que vous auriez aimé qu’il fasse : C’est lui qui doit se sentir motivé par son sport, pas vous !! ! Méfiez-vous des sports individuels ou « l’absence » de votre enfant ne gêne que lui : s’il joue au sein d’une équipe, cela renforce le coté indispensable de sa présence et c’est flatteur !
Inutile de l’inscrire cependant à un sport pour lequel son excès de poids sera un handicap : il risque de subir des moqueries supplémentaires et de prendre cette nouvelle activité « en grippe ».
6- LE COMPORTEMENT ALIMENTAIRE

1• Dès le plus jeune âge, ne forcez pas votre enfant à finir son assiette ! S’il vous dit qu’il n’a plus faim, c’est que son organisme n’a plus besoin d’être nourri!
Méfiez-vous du « chantage affectif » (c’est pour me faire plaisir, une cuillère pour maman, une cuillère pour papa ou tu n’es pas gentil si tu ne finis pas…) En effet, un enfant mange en fonction de ses besoins, qu’il connaît bien, et non pour faire plaisir à ses parents ou pour vous assurer une nuit sans réveil ! Respectez son appétit et ses refus, (sans le laisser pour autant choisir les aliments qu’il préfère) ceci afin d’éviter des troubles du comportement alimentaire (comme par exemple se mettre à manger beaucoup pour faire plaisir à ses parents…)
Si cependant, vous exigez que votre enfant finisse son assiette, n’oubliez pas de lui servir des rations correspondants à son âge et à sa corpulence ce qui veut dire des rations différentes selon les enfants !
2• Apprenez à votre enfant à manger lentement, en mâchant les aliments plutôt que les avaler « tout rond », en posant la fourchette entre les bouchées si nécessaire.
Evitez de laisser les « restes » sur la table, servez chaque assiette avant de la poser à table et utilisez de préférence des assiettes de petites tailles qui donnent l’impression d’être bien remplies avec de « petites quantités ». Eventuellement faites des pauses entre les plats.
Essayez de lui montrer qu’il se « remplit » sans réfléchir et demandez-lui pourquoi cette « précipitation » ? (ennui, peur de manquer, distrait par la télé repas trop précipité ???)
3• Ne laissez pas votre enfant se servir seul dans le placard de la cuisine ou le réfrigérateur : si votre accord est nécessaire, il gardera peut-être un peu cette habitude en grandissant.
4• Faites les courses sans vos enfants : de préférence NONà jeun et avec une liste à respecter, vous achèterez beaucoup moins et vos enfants auront moins de tentation à la maison !
5• Placez en hauteur les aliments que vous souhaitez conserver pour des occasions particulières afin d’évitez les tentations trop faciles !
6• Evitez vous-même de grignoter pour que votre enfant vous imite !
7• Mesdames, attention ! Si vous montez sur la balance et que vous affichez votre désolation face à quelques kilos superflus (plus ou moins réels) devant vos enfants, ils risquent d’avoir la même attitude ! Il ne faut pas confondre « poids idéal pour la taille d’un point de vue médical » et « idéal minceur des publicitaires ».
8• Prenez très tôt l’habitude de manger ASSIS, à TABLE, SANS TELEVISION, pour favoriser les échanges, apprécier les plats préparés et créer une atmosphère de CONVIVIALITE autour des repas.
9• Attention au modèle « plat-tout-prêt-congélateur-micro-onde-plateau-télé » très pratique sans doute… mais pas tous les soirs !
10• Ré-essayer le marché de temps en temps pour montrer à vos enfants qu’un légume ou un fruit c’est beau, les formes, les couleurs sont attirantes et qu’ils ne se résument pas à une compote ou un galet pané surgelé !
11• Faites participer votre enfant à la préparation des repas : en effet l’apprentissage de l’enfant passe par le mimétisme, et s’il vous voit ou s’il participe aux préparations des repas, cela restera dans sa mémoire ! Il peut par exemple faire les devoirs dans la cuisine pendant que vous préparez le dîner…
12• Attention au réflexe des consolations alimentaires : pleurs, bobos, chute, vaccin, visite chez le médecin consolée par un (ou plusieurs) bonbons : cela crée des mécanismes réflexes chez l’enfant !
13• Imprimez un « rythme » quotidien de 3 repas et un goûter par jour l’après-midi en bannissant les collations intempestives. Il est vrai qu’il n’est pas facile de lutter contre toutes les tentations au quotidien…(étalage des supermarchés, publicités en tout genre… ) mais il faut faire des choix et… « consommer » AVEC MODERATION !
14• Développez l'esprit critique de vos enfants vis à vis des publicités : les publicitaires via les médias télévisés ou de presse écrite bombardent nos enfants du matin au soir car ce sont les acheteurs d'aujourd'hui et de demain ! Apprenez leur à décoder les messages et à prendre du recul !
Méfiez-vous du « chantage affectif » (c’est pour me faire plaisir, une cuillère pour maman, une cuillère pour papa ou tu n’es pas gentil si tu ne finis pas…) En effet, un enfant mange en fonction de ses besoins, qu’il connaît bien, et non pour faire plaisir à ses parents ou pour vous assurer une nuit sans réveil ! Respectez son appétit et ses refus, (sans le laisser pour autant choisir les aliments qu’il préfère) ceci afin d’éviter des troubles du comportement alimentaire (comme par exemple se mettre à manger beaucoup pour faire plaisir à ses parents…)
Si cependant, vous exigez que votre enfant finisse son assiette, n’oubliez pas de lui servir des rations correspondants à son âge et à sa corpulence ce qui veut dire des rations différentes selon les enfants !
2• Apprenez à votre enfant à manger lentement, en mâchant les aliments plutôt que les avaler « tout rond », en posant la fourchette entre les bouchées si nécessaire.
Evitez de laisser les « restes » sur la table, servez chaque assiette avant de la poser à table et utilisez de préférence des assiettes de petites tailles qui donnent l’impression d’être bien remplies avec de « petites quantités ». Eventuellement faites des pauses entre les plats.
Essayez de lui montrer qu’il se « remplit » sans réfléchir et demandez-lui pourquoi cette « précipitation » ? (ennui, peur de manquer, distrait par la télé repas trop précipité ???)
3• Ne laissez pas votre enfant se servir seul dans le placard de la cuisine ou le réfrigérateur : si votre accord est nécessaire, il gardera peut-être un peu cette habitude en grandissant.
4• Faites les courses sans vos enfants : de préférence NONà jeun et avec une liste à respecter, vous achèterez beaucoup moins et vos enfants auront moins de tentation à la maison !
5• Placez en hauteur les aliments que vous souhaitez conserver pour des occasions particulières afin d’évitez les tentations trop faciles !
6• Evitez vous-même de grignoter pour que votre enfant vous imite !
7• Mesdames, attention ! Si vous montez sur la balance et que vous affichez votre désolation face à quelques kilos superflus (plus ou moins réels) devant vos enfants, ils risquent d’avoir la même attitude ! Il ne faut pas confondre « poids idéal pour la taille d’un point de vue médical » et « idéal minceur des publicitaires ».
8• Prenez très tôt l’habitude de manger ASSIS, à TABLE, SANS TELEVISION, pour favoriser les échanges, apprécier les plats préparés et créer une atmosphère de CONVIVIALITE autour des repas.
9• Attention au modèle « plat-tout-prêt-congélateur-micro-onde-plateau-télé » très pratique sans doute… mais pas tous les soirs !
10• Ré-essayer le marché de temps en temps pour montrer à vos enfants qu’un légume ou un fruit c’est beau, les formes, les couleurs sont attirantes et qu’ils ne se résument pas à une compote ou un galet pané surgelé !
11• Faites participer votre enfant à la préparation des repas : en effet l’apprentissage de l’enfant passe par le mimétisme, et s’il vous voit ou s’il participe aux préparations des repas, cela restera dans sa mémoire ! Il peut par exemple faire les devoirs dans la cuisine pendant que vous préparez le dîner…
12• Attention au réflexe des consolations alimentaires : pleurs, bobos, chute, vaccin, visite chez le médecin consolée par un (ou plusieurs) bonbons : cela crée des mécanismes réflexes chez l’enfant !
13• Imprimez un « rythme » quotidien de 3 repas et un goûter par jour l’après-midi en bannissant les collations intempestives. Il est vrai qu’il n’est pas facile de lutter contre toutes les tentations au quotidien…(étalage des supermarchés, publicités en tout genre… ) mais il faut faire des choix et… « consommer » AVEC MODERATION !
14• Développez l'esprit critique de vos enfants vis à vis des publicités : les publicitaires via les médias télévisés ou de presse écrite bombardent nos enfants du matin au soir car ce sont les acheteurs d'aujourd'hui et de demain ! Apprenez leur à décoder les messages et à prendre du recul !
7- CONSEILS SUR L’ALIMENTATION EQUILIBREE

Il ne s’agit en aucun cas d’une alimentation restrictive mais conseillée…
1• L’alimentation équilibrée s’apprend dès le plus jeune âge : vos enfants prendront vos habitudes qu’elles soient bonnes ou mauvaises pour leur santé car ils ne peuvent pas savoir ! A vous de leur montrer tous les jours.
2• L’EAU doit rester la BOISSON de REFERENCE à tous moments de la journée. Si votre petit enfant boit peu, c’est tout simplement qu’il n’a pas soif ! Si vous ajoutez jus de fruit ou sirop pour l’inciter à boire davantage, cela marchera très bien mais il boira pour le sucre et non pour l’eau !!! Les boissons sucrées sont des « pièges à calories », les enfants peuvent en boire beaucoup sans avoir l’impression d’être « rassasiés ». Rappelez-vous que dans un verre de jus de fruit (même les « sans sucre ajouté » !!!) il y a environ 4 morceaux de sucre , 6 dans un verre de soda et 26 dans 1 litre de jus de pomme !
3• Une journée comprend trois repas et un goûter dans l’après-midi : CA SUFFIT !!
4• Le petit déjeuner s’impose et se prépare. Il contient : un produit laitier _ écrémé (bol de lait, biberon selon l’âge, des tartines de pain beurré avec de la confiture ( éviter les viennoiseries ou brioches ou pains au lait au quotidien…), ou des céréales avec du lait (un bol de 30g environ soit une « portion individuelle ») idéalement avec un FRUIT et non un jus de fruit ! (ou une orange pressée mais une seule !)
5• La collation matinale de 10 h n’a pas de raison d’être ! Elle existe à l’école mais sans obligation légale, plus par habitude héritée de l’après-guerre ! Il est temps d’en changer ! A vous de jouer pour inciter votre enfant à prendre un petit déjeuner correcte pour qu’il « tienne » jusqu’au repas de midi. (réveillez le suffisamment tôt pour qu’il ait le temps de se mettre à table, préparez une table « attirante » dans une atmosphère si possible « attirante » et non pas seul devant la télé !
6• Le repas de midi doit comporter une portion de viande, œuf ou poisson (en quantité croissante selon l’âge voici les quantités maximales: de 1 à 3 ans : 30g, de 4 à 6 ans : 60 g, de 7 à 10 ans : 80 g , après 10ans : 100 g), des féculents ( de 150 à 250 g selon les tranches d’âge ci-dessus), un produit laitier (fromage sec : une seule fois par jour !) et un fruit. L’« entrée » n’est justifiée que si elle se compose de crudités (fibres et vitamines). Evitez quiche, pizza, charcuterie…
7• Le goûter de l’après midi devrait idéalement comprendre un produit laitier, un morceau de pain avec quelques carrés de chocolat et un fruit (fibres et vitamines). Attention aux viennoiseries, sodas, pâtisseries, jus de fruits, chips, biscuits pré-enveloppés etc. : à consommer avec beaucoup de modération !
8• Le dîner doit être plus léger que le repas de midi, même si vous avez l’impression d’avoir grignoté à midi ou si vous n’êtes pas sûrs de ce qu’a pris votre enfant à la cantine : ne l’habituez pas à un repas trop lourd ! La portion de viande, œuf ou poisson prise à midi est SUFFISANTE, inutile d’en refaire le soir ! Privilégiez les légumes verts à volonté sous toutes leurs formes (gratins, soupes, salades variées, poêlés…), ajoutez un produit laitier (yaourts ou fromage sec) et un fruit (fibres et vitamines). Evitez de refaire des féculents si l’enfant en a déjà eu à la cantine. S’il y a eu des légumes verts à midi, vous pouvez faire des féculents, mais une fois par jour suffit et il faut penser, dans la journée à alterner légumes et féculents.
9• Comme vous le voyez, le grignotage ne figure pas au programme ! Alors attention aux gâteaux par-ci, par-là parce que votre enfant a (soi disant) mal mangé à midi… Son équilibre alimentaire ne se fait pas en une journée et s’il mange peu à un repas, pas de panique, il se rattrapera au repas suivant ou à celui d’après, ne lui courrez pas après avec du jus de fruit ou des chips !
10• Encore une fois, il ne s’agit là que de conseils d’une alimentation équilibrée ! Aucun aliment n’est INTERDIT, mais certains doivent être consommés avec plus de modération que d’autres… Il faut savoir rester « souples » mais VIGILANTS !
1• L’alimentation équilibrée s’apprend dès le plus jeune âge : vos enfants prendront vos habitudes qu’elles soient bonnes ou mauvaises pour leur santé car ils ne peuvent pas savoir ! A vous de leur montrer tous les jours.
2• L’EAU doit rester la BOISSON de REFERENCE à tous moments de la journée. Si votre petit enfant boit peu, c’est tout simplement qu’il n’a pas soif ! Si vous ajoutez jus de fruit ou sirop pour l’inciter à boire davantage, cela marchera très bien mais il boira pour le sucre et non pour l’eau !!! Les boissons sucrées sont des « pièges à calories », les enfants peuvent en boire beaucoup sans avoir l’impression d’être « rassasiés ». Rappelez-vous que dans un verre de jus de fruit (même les « sans sucre ajouté » !!!) il y a environ 4 morceaux de sucre , 6 dans un verre de soda et 26 dans 1 litre de jus de pomme !
3• Une journée comprend trois repas et un goûter dans l’après-midi : CA SUFFIT !!
4• Le petit déjeuner s’impose et se prépare. Il contient : un produit laitier _ écrémé (bol de lait, biberon selon l’âge, des tartines de pain beurré avec de la confiture ( éviter les viennoiseries ou brioches ou pains au lait au quotidien…), ou des céréales avec du lait (un bol de 30g environ soit une « portion individuelle ») idéalement avec un FRUIT et non un jus de fruit ! (ou une orange pressée mais une seule !)
5• La collation matinale de 10 h n’a pas de raison d’être ! Elle existe à l’école mais sans obligation légale, plus par habitude héritée de l’après-guerre ! Il est temps d’en changer ! A vous de jouer pour inciter votre enfant à prendre un petit déjeuner correcte pour qu’il « tienne » jusqu’au repas de midi. (réveillez le suffisamment tôt pour qu’il ait le temps de se mettre à table, préparez une table « attirante » dans une atmosphère si possible « attirante » et non pas seul devant la télé !
6• Le repas de midi doit comporter une portion de viande, œuf ou poisson (en quantité croissante selon l’âge voici les quantités maximales: de 1 à 3 ans : 30g, de 4 à 6 ans : 60 g, de 7 à 10 ans : 80 g , après 10ans : 100 g), des féculents ( de 150 à 250 g selon les tranches d’âge ci-dessus), un produit laitier (fromage sec : une seule fois par jour !) et un fruit. L’« entrée » n’est justifiée que si elle se compose de crudités (fibres et vitamines). Evitez quiche, pizza, charcuterie…
7• Le goûter de l’après midi devrait idéalement comprendre un produit laitier, un morceau de pain avec quelques carrés de chocolat et un fruit (fibres et vitamines). Attention aux viennoiseries, sodas, pâtisseries, jus de fruits, chips, biscuits pré-enveloppés etc. : à consommer avec beaucoup de modération !
8• Le dîner doit être plus léger que le repas de midi, même si vous avez l’impression d’avoir grignoté à midi ou si vous n’êtes pas sûrs de ce qu’a pris votre enfant à la cantine : ne l’habituez pas à un repas trop lourd ! La portion de viande, œuf ou poisson prise à midi est SUFFISANTE, inutile d’en refaire le soir ! Privilégiez les légumes verts à volonté sous toutes leurs formes (gratins, soupes, salades variées, poêlés…), ajoutez un produit laitier (yaourts ou fromage sec) et un fruit (fibres et vitamines). Evitez de refaire des féculents si l’enfant en a déjà eu à la cantine. S’il y a eu des légumes verts à midi, vous pouvez faire des féculents, mais une fois par jour suffit et il faut penser, dans la journée à alterner légumes et féculents.
9• Comme vous le voyez, le grignotage ne figure pas au programme ! Alors attention aux gâteaux par-ci, par-là parce que votre enfant a (soi disant) mal mangé à midi… Son équilibre alimentaire ne se fait pas en une journée et s’il mange peu à un repas, pas de panique, il se rattrapera au repas suivant ou à celui d’après, ne lui courrez pas après avec du jus de fruit ou des chips !
10• Encore une fois, il ne s’agit là que de conseils d’une alimentation équilibrée ! Aucun aliment n’est INTERDIT, mais certains doivent être consommés avec plus de modération que d’autres… Il faut savoir rester « souples » mais VIGILANTS !
Pour conclure, n’attendez pas pour changer vos habitudes si elles vous semblent mauvaises, mais faites-le de façon progressive et …durable !
Soyez confiants et conscients de la facilité avec laquelle les enfants sont capables de changer leurs habitudes surtout si le discours et l’attitude parentale restent « positifs » et remplis d’écoute et d’amour !
Soyez confiants et conscients de la facilité avec laquelle les enfants sont capables de changer leurs habitudes surtout si le discours et l’attitude parentale restent « positifs » et remplis d’écoute et d’amour !